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Actualités - CHRONOLOGIE

Concorde La fin d'un mythe

Après la suspension par British Airways de tous ses vols Concorde, décision déjà appliquée par Air France depuis l’accident de Gonesse qui avait fait 113 morts, la question se pose aujourd’hui d’une retraite définitive du supersonique. Pour récupérer son certificat de navigabilité, l’avion devra subir certaines modifications dont le coût prohibitif risque de sonner le glas de l’appareil. Pourtant, depuis 1979, pas un avion ne s’était vu retirer son certificat de navigabilité. Il s’agit d’un simple bout de papier, mais d’un bout de papier au pouvoir redoutable. Pour être délivré en 1975 au Concorde, il a fallu entre 5 000 et 6 000 heures de vols d’essai. La tenue de l’appareil en vol, la qualité de ses instruments et la solidité de sa structure ont fait l’objet notamment de nombreux tests. Ce retrait, aujourd’hui, est un désaveu complet de l’avion, qui ne sera probablement plus considéré comme fiable sans modifications. Pourtant, malgré les pressions américaines permanentes depuis la mise en service du supersonique, notamment sur les questions de nuisance sonore, le projet Concorde était supposé déboucher sur un appareil d’une plus grande contenance, une étude en ce sens ayant déjà été élaborée conjointement par la France et la Grande-Bretagne.
Après la suspension par British Airways de tous ses vols Concorde, décision déjà appliquée par Air France depuis l’accident de Gonesse qui avait fait 113 morts, la question se pose aujourd’hui d’une retraite définitive du supersonique. Pour récupérer son certificat de navigabilité, l’avion devra subir certaines modifications dont le coût prohibitif risque de sonner le...