Processus de paix - Pas de sommet arabe sur la question de Jérusalem Un accord israélo-palestinien cet été, selon l'Etat hébreu

Mis en difficulté sur le plan intérieur, le Premier ministre israélien Ehud Barak n’a d’autres possibilités, pour redorer son blason, que de tabler sur un accord rapide avec les Palestiniens, ce qui transformerait d’éventuelles élections anticipées en référendum pour la paix. Pour ce faire, il va, dès aujourd’hui, s’entretenir de la question, au Caire, avec le président égyptien Hosni Moubarak qui avait déjà reçu hier le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat. Ce dernier, lors de ses discussions avec le Raïs, a réclamé, apparemment sans succès, un sommet arabe élargi consacré notamment au dossier de Jérusalem, principal point d’achoppement des négociations entre l’État hébreu et l’Autorité. À ce propos, Ehud Barak a précisé hier que les deux parties étaient encore «loin d’un accord» et qu’il attendait toujours «davantage de souplesse» de la part de ses interlocuteurs. Son ministre de la Justice Yossi Beilin, colombe notoire, s’est cependant montré plus optimiste sur la question. «J’espère qu’au cours de l’été, nous ferons la paix avec les Palestiniens et peut-être même avec les Syriens», a-t-il indiqué.