Concorde Un pneu éclaté serait à l'origine du drame

Au moins un pneu du train d’atterrissage du Concorde qui s’est écrasé mardi près de Roissy a éclaté au moment du décollage et les moteurs ne semblent pas être à l’origine de l’incendie de l’appareil, ont annoncé hier les enquêteurs. Chargé d’établir l’origine de la catastrophe, le Bureau enquêtes accidents (BEA) du ministère français des Transports a constaté «la destruction d’un et peut-être deux pneus du train principal gauche, sur les quatre que comporte le bogie», ce qui pourrait avoir entraîné des avaries en chaîne et le crash de l’appareil. Par ailleurs, la découverte dans l’après-midi d’un corps dans les décombres de l’hôtel de Gonesse détruit par la chute de l’appareil a porté le bilan de l’accident à 114 morts, dont cinq au sol.