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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Les autorités tentent de justifier leur impuissance La manifestation de la CGTL est restée sans écho(photo)

Ils étaient à peine 2 000 à la manifestation syndicale qui aurait dû pourtant refléter un ras-le-bol général. Le gouvernement s’est enorgueilli pour sa part d’avoir autorisé le mouvement de protestation, tout en restant sourd aux revendications des travailleurs, visiblement pour cause d’impuissance. La crise économique et sociale frise désormais l’absurde. Sans compter qu’à des fins électorales évidentes, la manifestation qui s’est déroulée devant le siège du Conseil des ministres s’est transformée en un véritable meeting à la gloire du chef du Parlement Nabih Berry. À l’issue de la réunion du Cabinet, un journaliste a demandé au porte-parole du gouvernement Anouar el-Khalil si les autorités pouvaient effectivement s’attribuer le mérite d’autoriser la manifestation alors que c’est là un droit consacré par la Constitution. Horrifié par cette idée, M. Khalil a répondu : «Il ne s’agit pas de cela. Nous confirmons simplement un principe que d’autres (comprendre les Cabinets précédents) ont rejeté». Du reste, les propos tenus hier par MM. Hoss et Khalil n’avaient apparemment qu’un objectif : disculper le gouvernement à tout prix, en rejetant la responsabilité de la crise sur «le legs des gouvernements antérieurs, sur l’occupation israélienne et sur la situation régionale». La montagne a ainsi accouché d’une souris, la réunion du Conseil des ministres ayant eu pour seul résultat concret un rendez-vous accordé à Élias Abou-Rizk en vue de poursuivre le dialogue entre la CGTL et les autorités.
Ils étaient à peine 2 000 à la manifestation syndicale qui aurait dû pourtant refléter un ras-le-bol général. Le gouvernement s’est enorgueilli pour sa part d’avoir autorisé le mouvement de protestation, tout en restant sourd aux revendications des travailleurs, visiblement pour cause d’impuissance. La crise économique et sociale frise désormais l’absurde. Sans...