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Actualités - CHRONOLOGIE

Beiteddine Les moines shaolin les 12,13,14 et 15 juillet (photos)

Les moines shaolin, une secte d’origine indienne installée en Chine depuis 1 500 ans, se produiront à Beiteddine les 12, 13, 14 et 15 juillet. Ces moines, qui vivent selon la philosophie zen, ont une technique martiale très développée, inspirée du kung-fu. Ces prouesses physiques et l’épopée de ces hommes hors du commun font l’objet d’un spectacle unique, intitulé La Roue de la vie. En 497 avant J.-C., Bouddhabhadra, jeune moine étudiant, quitte l’Inde, son pays natal, pour s’installer dans la province chinoise de Henan. Il s’intéresse de très près aux arts martiaux locaux, bien que l’on ne sache pas s’il a lui-même reçu un entraînement. Ses disciples, Seng Chou et Hui Guang, ont perfectionné leurs techniques : selon la tradition, Seng Chou était capable, pour montrer la puissance des muscles de ses jambes, de sauter sur le faîte d’un mur d’un seul bond. Quant à Hui Guang, il pouvait lancer en l’air une roue 500 fois de suite sans s’arrêter, tout en se tenant en équilibre sur le parapet d’un puits. Seng Chou et Hui Guang ont été les deux premiers moines shaolin à pratiquer les arts martiaux. Le troisième personnage important de l’histoire des Shaolin est Bodhidharma, qui a trouvé, en Chine, la secte Ch’an, qui correspondait le mieux aux conditions du pays. «Ch’an» est l’adaptation chinoise du mot sanskrit «dhyana», qui veut dire «concentration contemplative». Au Japon, la secte est connue sous le nom de «Zen». Bodhidharma est arrivé en Chine en 527 avant J.-C. Il y a appris à ses disciples cette nouvelle forme du bouddhisme, plus adaptée à la culture chinoise et pratiquée au sein du temple shaolin. L’emplacement géographique du temple a largement contribué à développer les capacités physiques impressionnantes des moines. Installé au milieu des plaines centrales de la Chine, ce lieu a longtemps servi de retraite aux généraux vieillissants et de refuge aux évadés et aux rebelles. Il fallait aussi défendre le temple des bandits et des brigands. À cette époque, les finances du temple étaient florissantes, grâce à la protection royale. L’empereur Wen Di de la dynastie Sui a offert 800 hectares aux moines, où ont été construits de splendides pavillons, qui nécessitaient beaucoup de main-d’œuvre. Cette opulence devait être protégée, et c’est ainsi que le personnage du moine soldat est apparu. Pendant 1 500 ans, les moines bouddhistes ont combattu aux côtés de l’armée de l’empereur. Cette participation importante à la guerre a considérablement développé le kung-fu shaolin. La Roue de la vie raconte l’épopée des moines shaolin et offre une démonstration unique de leurs performances physiques. Le spectacle raconte l’arrivée d’une troupe de moines shaolin au palais de l’empereur K’sang Hsi. Ce dernier leur demande de protéger son enceinte. Une bataille s’ensuit, d’où les moines sortent victorieux. Lorsqu’ils refusent de servir de garde rapprochée à K’sang Hsi, celui-ci, se sentant menacé par la puissance des moines, les fait massacrer. Cinq enfants, les seuls survivants, ont continué à apprendre le bouddhisme zen et l’art shaolin du kung-fu. Ils sont les Cinq Ancêtres.
Les moines shaolin, une secte d’origine indienne installée en Chine depuis 1 500 ans, se produiront à Beiteddine les 12, 13, 14 et 15 juillet. Ces moines, qui vivent selon la philosophie zen, ont une technique martiale très développée, inspirée du kung-fu. Ces prouesses physiques et l’épopée de ces hommes hors du commun font l’objet d’un spectacle unique, intitulé La...