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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Roed-Larsen depuis hier en Israël Washington et Paris appellent Tel-Aviv à éliminer les empiètements

Aussi bien les États-Unis que la France ont demandé à Tel-Aviv d’éliminer ses empiètements sur la frontière avec le Liban, pendant que l’envoyé spécial de l’Onu pour le Proche-Orient, M. Terjé Roed-Larsen, prenait le chemin d’Israël pour soulever la même question avec les Israéliens. M. Roed-Larsen a quitté hier Beyrouth pour Israël où il évoquera avec les dirigeants de ce pays l’élimination des 9 empiètements constatés à la frontière avec le Liban afin de pouvoir déployer la Finul dans la région évacuée par les Israéliens au sud du pays. Il s’est arrêté brièvement au siège de la Finul à Naqoura, pour rencontrer le chef de cette force, le général Seth Kofi Obeng. À Beyrouth, où il était arrivé vendredi venant d’Israël, M. Roed-Larsen avait examiné avec les dirigeants libanais les empiètements israéliens à la frontière et affirmé que le déploiement des Casques bleus en application de la résolution 425 du Conseil de sécurité n’obtiendrait pas l’aval du Liban avant l’élimination des violations israéliennes de la «ligne bleue». Avant son départ pour Israël, l’émissaire de l’Onu a été reçu à Koreytem pour un entretien avec l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri. Dans une interview à la télévision de M. Hariri , la Future TV, M. Roed-Larsen a fait état d’une «forte volonté israélienne d’éliminer les empiètements», précisant qu’il entamera ce matin ses discussions avec les dirigeants israéliens et qu’il sera de retour à Beyrouth vers la fin de la semaine. M. Roed-Larsen est attendu jeudi dans la capitale. Il avait développé les mêmes idées durant sa conférence de presse, vendredi, affirmant qu’Israël désire réellement régler le problème des empiètements. Selon des sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, le Premier ministre israélien Ehud Barak a promis solennellement à l’émissaire de l’Onu de régler les violations à la frontière. C’était toutefois avant la crise qui affecte aujourd’hui son gouvernement et qui pourrait retarder le règlement de ce problème. M. Barak avait formulé la même promesse au président français Jacques Chirac et s’était engagé à éliminer en 48 heures les violations constatées par l’Onu à la frontière, selon les mêmes sources. Parallèlement, les États-Unis ont informé les Israéliens par les voies diplomatiques qu’ils ne voient aucune raison au maintien de ces violations. Ils les ont pressés de les éliminer, estimant que les empiètements constatés par l’Onu entretiennent la tension à la frontière et retardent une application totale de la résolution 425. C’est ce que M. Roed-Larsen avait d’ailleurs aussi relevé dans son interview à la Future TV avant d’exprimer l’espoir d’en finir «rapidement avec ce dossier pour pouvoir passer à la deuxième étape de l’application de la 425 qui consiste en un déploiement de la Finul puis de l’armée» dans la partie méridionale du pays.
Aussi bien les États-Unis que la France ont demandé à Tel-Aviv d’éliminer ses empiètements sur la frontière avec le Liban, pendant que l’envoyé spécial de l’Onu pour le Proche-Orient, M. Terjé Roed-Larsen, prenait le chemin d’Israël pour soulever la même question avec les Israéliens. M. Roed-Larsen a quitté hier Beyrouth pour Israël où il évoquera avec les...