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Actualités - CHRONOLOGIE

Social La chaudière sur le point d'exploser

Que la crise socio-économique libanaise soit devenue réellement prégnante n’est un secret pour personne. Hier, les Libanais ont cru. Aux monts et merveilles promis par le gouvernement Hoss. Au retrait israélien, même s’il ne date que de deux mois, présenté comme un atout majeur pour un début d’assainissement. Aujourd’hui, les Libanais ne croient plus. Il y a la récession : de 7 % en 95, la croissance économique est maintenant entre 0 et 1 %. Le chômage est entre 22 et 25 %. Le prix de l’essence, depuis fin 98, a augmenté de 62 %. Et tout le reste est à l’avenant. À moins de deux mois de l’échéance électorale, la CGTL est en train d’exhorter les Libanais à participer massivement à la manifestation qu’elle a décidée pour après-demain mercredi. Bref, la cocotte-minute socio-économique est en train, dangereusement, de siffler. Aussi, L’Orient-Le Jour a-t-il été à la rencontre de deux des principaux intéressés, le président de la CGTL, Élias Abou-Rizk, et celui de l’Association des industriels, Jacques Sarraf. Tout au cours des deux interviews, et en marge de leurs divergences fondamentales, les deux hommes sont d’accord sur l’essentiel : la politique ratée du Cabinet Hoss.
Que la crise socio-économique libanaise soit devenue réellement prégnante n’est un secret pour personne. Hier, les Libanais ont cru. Aux monts et merveilles promis par le gouvernement Hoss. Au retrait israélien, même s’il ne date que de deux mois, présenté comme un atout majeur pour un début d’assainissement. Aujourd’hui, les Libanais ne croient plus. Il y a la...