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Actualités - OPINION

Ringards et associés

Chanson: «Le courant est fourni, dès que le printemps est là; le courant est repris, dès que le printemps s’en va…». Un coup, les isolants haute tension gèlent à cause du froid, un coup, ils fondent à cause de la chaleur. Un jour, il n’y a pas de fuel, un autre, le carburant arrive, mais y a pas de quoi le payer. Tantôt c’est le réseau qui flageole, tantôt c’est le câble qui est posé de traviole. Mais de quel cocktail de zombies est donc formé cet État, qui persiste à vouloir nous refiler, à des prix délirants, de l’électricité aléatoire, de l’eau illusoire et des téléphones à déboires ! Et ringards, avec ça, trimbalant un concept poussiéreux, qui trouve normal que l’État, dans son omnipotence, s’occupe jusqu’à tarifer les couches-culottes, plutôt que d’aller vaquer à ses véritables occupations d’État. Y a qu’à entendre le ministre des Ressources, dépourvu de ressources, pour comprendre qu’il ferait mieux d’aller se ressourcer ailleurs. Et puis, il y a l’autre, son copain des P et T, l’obèse-en-ville, qui, non content de facturer les communications au prix des bijoux de la couronne d’Angleterre, menace de nationaliser le téléphone cellulaire, probablement pour redonner du galon aux ignares de son ministère. Tu sais, ceux qui se font embaucher sur base de leur pedigree politique. Reste encore qu’ils nous fassent le coup de l’eau. Tu veux parier que les bouchés de l’Office nous reparleront des sacs de nylon qui bouchent leurs turbines ? Plus de flotte, plus de bains, bonjour l’odeur. Mais attends, le jour n’est pas loin où ils seront obligés de privatiser leur tas d’ordures : une livre symbolique pour chaque poubelle. Et encore, ce serait trop cher payé pour des structures de demi-saisons, gérées à mi-temps par des responsables demi-portion, à moitié maîtres de leurs décisions.
Chanson: «Le courant est fourni, dès que le printemps est là; le courant est repris, dès que le printemps s’en va…». Un coup, les isolants haute tension gèlent à cause du froid, un coup, ils fondent à cause de la chaleur. Un jour, il n’y a pas de fuel, un autre, le carburant arrive, mais y a pas de quoi le payer. Tantôt c’est le réseau qui flageole, tantôt c’est...