Liban-Sud - Le climat est à la détente après la nouvelle mission de Roed-Larsen Première réunion à Beyrouth, fin juillet, des pays donateurs (photo)

La nouvelle mission que l’envoyé spécial de l’Onu Terjé Roed-Larsen a entamée hier matin au Liban a débouché sur plus d’un point positif. Une première réunion des pays donateurs appelés à contribuer à la reconstruction du Liban-Sud se tiendra, au niveau des ambassadeurs, vers la fin du mois en cours à Beyrouth. Elle sera suivie d’une deuxième rencontre en septembre ou octobre. Les entretiens de M. Roed-Larsen avec le président Émile Lahoud, en présence du chef du gouvernement Sélim Hoss, ont, d’autre part, permis aux deux parties d’unifier leur liste respective définissant les emplacements des empiètements israéliens le long de la frontière internationale. Ces violations de la ligne bleue sont au nombre de neuf. Selon l’émissaire de l’Onu (qui a conféré jeudi avec les dirigeants israéliens), l’État hébreu se montre soucieux de régler au plus tôt le problème des empiètements. Ce dossier sera au centre de la deuxième rencontre que M. Roed-Larsen aura jeudi prochain avec le président Lahoud après les nouveaux entretiens qu’il aura eus entre-temps à Jérusalem avec les hauts responsables israéliens. Mais le bilan le plus important des réunions que l’émissaire de l’Onu a tenues hier à Baabda aura été le climat positif et constructif qui a caractérisé les entretiens, selon les sources aussi bien de Baabda que de l’Onu. Et dans ce cadre, M. Roed-Larsen a tenu à dissiper, au cours d’une conférence de presse à la Maison de l’Onu, une série de malentendus nés de la mission effectuée par les experts onusiens le long de la frontière internationale après le retrait israélien.