Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun dénonce le paradoxe dans le discours des religieux

L’ancien commandant en chef de l’armée, le général Michel Aoun, a critiqué hier «le paradoxe flagrant» contenu dans les prises de position de certaines figures religieuses. «D’un côté, ils condamnent les actes des gouvernants et la corruption des milieux politiques causée par l’occupation ; d’un autre côté, ils appellent les Libanais à participer à la vie politique», a affirmé l’ancien Premier ministre. «Pourtant ils savent très bien au préalable qu’il est impossible de modifier quoi que ce soit de l’intérieur», a poursuivi le général Aoun, selon qui le problème n’est pas d’ordre interne, mais résulte de l’occupation, qui «paralyse le système politique et lui ôte tout pouvoir de décision». Il y a tout d’abord «la ponce pilaterie, présente chez ceux parmi les journalistes, les chefs et les dignitaires religieux, qui se lavent les mains du sang des justes et qui refusent de mettre en péril leur amitié avec César». Il y a ensuite «ceux qui estiment qu’il vaut mieux des élections tronquées que pas d’élections du tout», et enfin «les réalistes, qui acceptent l’état des choses sans jamais essayer de les modifier et qui succombent à l’attente». «Toutes ces formes de discours constituent un manière d’échapper à ses engagements dans les moments difficiles», a estimé le général Aoun, avant de conclure sur une formule du général de Gaulle : «Il n’est d’autre issue que la dignité dans les moments difficiles».
L’ancien commandant en chef de l’armée, le général Michel Aoun, a critiqué hier «le paradoxe flagrant» contenu dans les prises de position de certaines figures religieuses. «D’un côté, ils condamnent les actes des gouvernants et la corruption des milieux politiques causée par l’occupation ; d’un autre côté, ils appellent les Libanais à participer à la vie...