Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Environnement Greenpeace : incinération signifie danger
le 27 juillet 2000 à 00h00
Greenpeace a renouvelé hier sa campagne contre l’incinération des déchets hospitaliers, révélant que l’étude du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) sur une politique nationale de traitement des déchets hospitaliers – et qui préconiserait, selon l’organisation, un incinérateur central – est déjà parvenue au Conseil des ministres. «L’incinération des déchets hospitaliers est une source principale de dioxine, de mercure et autres matières dangereuses», précise le communiqué de Greenpeace, publié hier, et qui est un résumé d’un rapport sur le sujet. «La dioxine est un produit cancérigène connu. Son impact a été lié à des anomalies de naissance, à des baisses de la fertilité, à des cas de trouble du système immunitaire et à d’autres dysfonctionnements hormonaux». Le communiqué précise que «quatorze hôpitaux libanais font fonctionner des incinérateurs anciens et n’ont aucun plan clair visant à résoudre le problème du traitement des déchets». «Les autres comptent sur les décharges sauvages et l’incinération en plein air», lit-on également dans le texte. «Depuis août 1998, le CDR et le ministère de l’Environnement font pression pour imposer la construction d’un incinérateur central qui devrait être financé par la Banque mondiale (BM), précise Zeina al-Hajj, porte-parole de Greenpeace au Liban. Nous pensons que cet incinérateur sera présenté comme un fait accompli, et nous avertissons le public des dangers d’une telle démarche. Nous présentons également au gouvernement des alternatives plus sûres et plus rentables». Et de conclure : «Greenpeace demande l’interdiction de l’incinération des déchets hospitaliers au Liban et l’adoption d’une politique claire basée sur le tri, l’acquisition de matériel et de technologies offrant une certaine sécurité, pour résoudre la crise des déchets hospitaliers».
Greenpeace a renouvelé hier sa campagne contre l’incinération des déchets hospitaliers, révélant que l’étude du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) sur une politique nationale de traitement des déchets hospitaliers – et qui préconiserait, selon l’organisation, un incinérateur central – est déjà parvenue au Conseil des ministres. ...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban