Alors que l’on continue de piétiner au sujet du déploiement de la Finul dans l’ex-zone de sécurité jusqu’à la frontière internationale avec Israël, la première réunion préparatoire des pays donateurs, appelés à contribuer à la reconstruction du Liban-Sud, aura lieu aujourd’hui au Grand Sérail. Cette rencontre, qui se tiendra au niveau des ambassadeurs, regroupera une quarantaine de pays ainsi que plusieurs organismes financiers arabes et internationaux. Il s’agira d’un premier contact qui sera suivi en octobre prochain d’une autre réunion qui pourrait déboucher sur des décisions concrètes. Au cours de la séance d’aujourd’hui, le Liban exposera les besoins de la population du Liban-Sud et présentera des rapports sur les projets envisagés par l’État. Le gouvernement proposera des projets d’urgence d’un montant de 260 millions de dollars ainsi qu’un programme plus ambitieux s’étalant sur cinq ans et dont le coût est estimé à 1,2 milliard de dollars. Ce plan de reconstruction implique toutefois que la situation doit être définitivement stabilisée au Liban-Sud. Cet objectif n’est pas atteint, pour l’heure, comme le montre la position en flèche adoptée hier soir par une source officielle proche de Baabda qui a affirmé qu’Israël n’a toujours pas appliqué totalement la résolution 425 du Conseil de sécurité.
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