La situation dans les écoles de l’ancienne bande frontalière est inquiétante, alarmante même dans certains secteurs. Non seulement le matériel manque, ce qui empêche les établissements publics et privés de suivre les nouvelles méthodes d’enseignement, mais les salles de classe sont pour la plupart, à quelques exceptions près, dans un état de délabrement avancé, rongées par l’humidité et la saleté, alors que les bancs tombent carrément en ruines. Par ailleurs, près de 3 000 élèves ne sont plus là. Ils n’ont même pas terminé leur année scolaire et ont quitté le pays avec leur famille pour passer de l’autre côté de la frontière, laissant leurs camarades tristes et désemparés. Aujourd’hui, les écoles ont fermé leurs portes, mais les problèmes sont toujours présents. Qu’adviendra-t-il de ces élèves qui sont partis avant d’avoir passé leurs examens de fin d’année ? Ces écoles du Sud recevront-elles assez tôt l’attention nécessaire de la part du gouvernement pour assurer à leurs élèves, à la rentrée, un enseignement pour le moins décent ?
La situation dans les écoles de l’ancienne bande frontalière est inquiétante, alarmante même dans certains secteurs. Non seulement le matériel manque, ce qui empêche les établissements publics et privés de suivre les nouvelles méthodes d’enseignement, mais les salles de classe sont pour la plupart, à quelques exceptions près, dans un état de délabrement avancé,...
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