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Actualités - CHRONOLOGIE

Législatives - Joumblatt dénonce les pressions énormes exercées par les autorités Hariri et Salam en désaccord sur le candidat grec-orthodoxe

Avec l’approche du dernier délai pour la soumission des candidatures aux prochaines élections législatives, certaines situations se décantent, d’autres se compliquent et, dans tous les cas, les candidatures se multiplient. À Beyrouth, un conflit oppose l’ancien Premier ministre Rafic Hariri au député Tammam Salam sur la désignation du candidat au siège grec-orthodoxe de la deuxième circonscription de la capitale. Le désaccord est apparu hier, au cours d’une réunion qui a groupé les deux leaders sunnites au domicile de M. Hariri, à Koraytem. Les noms avancés par M. Hariri sont : l Tammam Salam et Mohammed Machnouk aux deux sièges sunnites. l Mohammed Berjaoui au siège chiite. l Béchara Merhej au siège grec-orthodoxe l Yéghia Djiredjian au siège arménien-orthodoxe l Nabil de Freije au siège réservé aux minorités. Quant à M. Salam, il conteste la désignation de M. Merhej au siège grec-orthodoxe et propose de le laisser s’affronter hors liste avec M. Najah Wakim ou n’importe quel autre candidat grec-orthodoxe. M. Hariri, qui insiste sur une liste de coalition complète comprenant M. Merhej, a catégoriquement refusé cette formule. Toujours dans la capitale, le candidat au siège arménien-catholique de la troisième circonscription de Beyrouth, Nazar Najarian, a poursuivi hier ses contacts avec les électeurs. Dans une série de rencontres à Ras-Beyrouth et Aïn el-Mreissé, M. Najarian a informé ses interlocuteurs des grandes lignes de son programme, précisant qu’il appartient à la «génération du changement et du développement». M. Achkar : Le Liban des 10 452 kilomètres carrés De son côté, le candidat au siège maronite de la première circonscription de Beyrouth Massoud Achkar a réclamé des élections libres qui aboutiront à une «représentation réelle» au Parlement. Il a ajouté que «la génération des jeunes refuse l’hégémonie de l’argent et du système féodal» et réaffirmé sa foi en un Liban «digne et libre». Notre slogan, a-t-il poursuivi, est celui des 10 452 kilomètres carrés. «Nous sommes les enfants d’une génération qui a grandi au sein de la tragédie. Nous refusons désormais de continuer à être marginalisés. Nous menons notre combat pour nos enfants et pour les générations à venir. Nous ne permettrons à personne d’usurper notre droit ou de nous imposer des députés parachutés par la force de l’argent», a affirmé M. Achkar. F. Saad sur la liste parrainée par Joumblatt L’ancien député Fouad el-Saad a annoncé son adhésion à la liste parrainée par M. Walid Joumblatt dans la troisième circonscription du Mont-Liban (Baabda-Aley). Dans un meeting électoral à Aïn Trez (Aley), M. el-Saad a insisté sur les liens qui unissent Aïn Trez et Moukhtara au niveau de la foi dans le Liban, de l’ouverture au dialogue et de l’appui total aux libertés et à la démocratie. De son côté, M. Joumblatt a parlé de «pressions énormes exercées par les autorités» à travers la formation de listes adverses. Il a indiqué qu’il n’est pas disposé à entrer dans des polémiques druzes internes. Cette référence à des «pressions énormes» s’inscrit en porte-à-faux avec la déclaration de M. el-Saad qui, dans son discours, a rendu hommage à «l’intégrité, la crédibilité et la transparence» de l’État. Cette contradiction a d’ailleurs été relevée par le député Talal Arslan qui, au cours d’un meeting populaire a Khaldé, a critiqué «ceux qui ne possèdent aucun discours cohérent. Nous les avons entendus à Aïn Trez, quand l’un s’en prenait à l’État alors que l’autre le qualifiait d’intègre et de transparent et que l’assistance applaudissait les deux à la fois». Par ailleurs, anticipant la décision des partis chrétiens qui ne se sont pas encore prononcés sur leur éventuelle participation aux prochaines législatives, le leader du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a réitéré sa décision de boycotter les élections «dans le cadre d’un programme politique national global». Frangié : Appui total à la liste Farès Le député Issam Farès a parrainé hier une réconciliation entre MM. Sleiman Frangié et Mikhayel Daher en son domicile de Bayno, au Akkar. À cette occasion, M. Frangié a assuré de son appui total la liste de coalition présidée par M. Farès dont M. Daher est l’un des colistiers. Au niveau de sa liste pour la seconde circonscription du Liban-Nord, M. Frangié a déclaré que MM. Kaïssar Moawad et Sayd Akl seront ses colistiers à Zghorta et Batroun, respectivement. Il a ajouté que M. Boutros Harb serait le bienvenu comme colistier à Batroun. Pour Tripoli, il a assuré qu’aucun député non représentatif de la ville ne sera désigné. Quant au Koura, rien n’a encore été décidé, a-t-il poursuivi. À Batroun, Mme Lily Georges Saadé, veuve de l’ancien ministre et leader du parti Kataëb Georges Saadé, a annoncé sa candidature à l’un des deux sièges maronites dans la deuxième circonscription du Liban-Nord. Dans un meeting électoral caractérisé par une forte affluence des partisans du régional Kataëb de Batroun, Mme Saadé a exposé son programme électoral et assuré son attachement aux principes prônés par feu son époux, à savoir l’union nationale, l’État des institutions et le développement équilibré. Rappelons que Mme Saadé est actuellement en désaccord avec la direction du parti Kataëb qui a désigné un autre candidat à l’un des sièges maronites de la circonscription. Skaff annonce sa liste pour le caza de Zahlé Le député Élie Skaff a officiellement annoncé hier la formation de la liste qu’il préside pour la deuxième circonscription de la Békaa (caza de Zahlé). C’est au cours d’une conférence de presse tenue à Zahlé que M. Skaff, entouré de ses colistiers, a rendu publique la formation de cette liste. Il s’agit de : l Élie Skaff et Nicolas Fattouche aux deux sièges grecs-catholiques. l Khalil Hraoui au siège maronite. l Mikhayel Debs au siège grec-orthodoxe. l Ali Meiss au siège sunnite. l Mohsen Dalloul au siège chiite. l Georges Kassarji au siège arménien-orthodoxe.
Avec l’approche du dernier délai pour la soumission des candidatures aux prochaines élections législatives, certaines situations se décantent, d’autres se compliquent et, dans tous les cas, les candidatures se multiplient. À Beyrouth, un conflit oppose l’ancien Premier ministre Rafic Hariri au député Tammam Salam sur la désignation du candidat au siège grec-orthodoxe de...