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Actualités - INTERVIEWS

Wakim : ma candidature n'est dirigée contre personne (photo)

Le député de Beyrouth Najah Wakim s’est dit prêt hier à entrer dans la bataille électorale aussi bien dans la capitale qu’au Liban-Sud ou au Nord où il soutient des candidats relevant du Mouvement du peuple. «Ma candidature dans telle ou telle circonscription n’est dirigée contre personne», a affirmé M. Wakim, qui a par ailleurs estimé que l’opposition affichée par certains députés contre la loi électorale n’était que «formelle». De même que les efforts qui ont été déployés pour réunifier la ville de Beyrouth en une circonscription unique ne visaient qu’à satisfaire l’opinion publique, a-t-il dit. Le député de Beyrouth a tenu ces propos lors d’une entrevue accordée à l’hebdomadaire arabe al-Sayyad paraissant aujourd’hui. «Nous nous sommes opposés à la loi électorale et à toutes les divisions adoptées dans le pays, y compris à Beyrouth» a souligné M. Wakim qui a indiqué que l’objectif de cette loi était «d’imposer d’avance les résultats». Le député de Beyrouth a en outre estimé qu’il ne s’attend pas à ce que la nouvelle Assemblée parvienne à renouveler la vie politique locale , car, a-t-il dit, «la majorité écrasante» des membres de ce Parlement sera à l’image des députés actuels. À noter par ailleurs que le Mouvement du peuple a rendu public son programme électoral dans une brochure d’une vingtaine de pages. Outre Najah Wakim, trois autres candidats figurent sur la liste de la première circonscription de Beyrouth : Sayed Frangié, Jalal Bekdache, et notre confrère du Nahar, Amine Amouriyé. La première partie de la brochure tient lieu d’un bref exposé de la situation politique, sociale et économique du pays. Les candidats parlent d’une «crise de régime», en mettant en garde contre les dangers du confessionnalisme. Ils relèvent par ailleurs l’existence d’une profonde crise économique et sociale qu’ils imputent à une politique financière mal adaptée depuis 1992 et à l’existence d’une «oligarchie financière» principalement illustrée par le «cartel bancaire» d’une «caste politique dominante». Dans un troisième chapitre, les candidats soulèvent la question des relations syro-libanaises, qui, font-ils remarquer, «pour qu’elles soient solides doivent être saines» et «désintéressées». Enfin, dans un dernier chapitre, le Mouvement du peuple expose son programme électoral qui consiste principalement à «affronter la classe politique actuelle avec une force nouvelle qui rassemblerait les classes moyennes et les classes ouvrières» ( …) dans le cadre d’un projet national global qui s’adapte aux nouvelles exigences économiques et technologiques dans le monde, et ce, dans le respect de l’identité culturelle du pays. Ce projet vise également à la création d’une nation qui ne serait pas à chaque instant menacée par «la dictature du confessionnalisme» ou par les conflits de tous genres, une nation qui ne serait pas constamment sabotée par les «mafias économiques, politiques et miliciennes».
Le député de Beyrouth Najah Wakim s’est dit prêt hier à entrer dans la bataille électorale aussi bien dans la capitale qu’au Liban-Sud ou au Nord où il soutient des candidats relevant du Mouvement du peuple. «Ma candidature dans telle ou telle circonscription n’est dirigée contre personne», a affirmé M. Wakim, qui a par ailleurs estimé que l’opposition affichée par...