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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Les palestiniens parlent de cirse, Barak menace de s'en aller Camp David au bord de l'effondrement (photo)

Le président Bill Clinton, qui a retardé de 24 heures son départ au Japon, tentait, hier, un ultime effort pour sauver de l’effondrement le sommet de Camp David, alors qu’après neuf jours de négociations à huis clos, Israéliens et Palestiniens – ces derniers parlant ouvertement de «crise» – se rejetaient déjà la responsabilité d’un échec. Principale pomme de discorde, le statut de Jérusalem. «Il n’est pas né encore le leader arabe qui abandonnerait la Ville sainte», a déclaré, à ce propos, Yasser Arafat, s’attirant une réplique immédiate de Barak qui, dans une lettre officielle adressée à Clinton, regrettait «le refus des Palestiniens de prendre des décisions historiques». Il n’en fallait pas plus pour que des rumeurs fassent état d’un «coup de gueule» de Barak qui, selon des informations relayées par les agences de presse, a donné l’ordre a sa délégation de faire ses valises. «Seuls les Américains peuvent décider du sort des négociations», se sont empressés d’affirmer les négociateurs palestiniens. Il n’en demeure pas moins que, quel que soit le résultat des négociations qui se poursuivaient «intensivement» en fin de nuit hier, le Premier ministre israélien va devoir affronter des difficultés majeures à son retour à Jérusalem, la Knesset ayant voté en première lecture, hier, des textes de loi susceptibles, s’ils sont définitivement adoptés, de saborder le processus de paix dans son ensemble.
Le président Bill Clinton, qui a retardé de 24 heures son départ au Japon, tentait, hier, un ultime effort pour sauver de l’effondrement le sommet de Camp David, alors qu’après neuf jours de négociations à huis clos, Israéliens et Palestiniens – ces derniers parlant ouvertement de «crise» – se rejetaient déjà la responsabilité d’un échec. Principale pomme de...