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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-France - Le président du RPF à Beyrouth pour une visite de quatre jours Charles Pasqua : les conditions ne sont pas réunies pour la paix (photo)

Le président du Rassemblement pour la France (RPF) Charles Pasqua, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2002, a estimé hier que les conditions n’étaient pas encore «réunies pour une paix» au Proche-Orient, à son arrivée à Beyrouth pour une visite de quatre jours au cours de laquelle il doit notamment rencontrer les principaux dirigeants libanais et les chefs de communautés. À l’AIB, où son avion a atterri en début d’après-midi, M. Pasqua a été accueilli par un représentant de la direction du Protocole au ministère des Affaires étrangères, Hussein Rammal, et par l’ambassadeur de France à Beyrouth Philippe Lecourtier. Interrogé par la presse sur l’objectif de sa visite, M. Pasqua a souligné qu’il n’était plus venu au Liban depuis 1996 et qu’il avait souhaité, en tant que candidat à la présidentielle, consacrer à ce pays, où il dispose de nombreux amis, sa première visite à l’étranger. Signalons que le Liban compte plusieurs milliers de votants français, généralement favorables au courant gaulliste dont M. Pasqua est issu. Le président du RPF a en outre indiqué qu’il voulait s’informer de près des derniers développements de la situation sur le double plan local et régional et examiner les possibilités d’aide de la France au Liban. Soulignant les nombreux changements intervenus dans la région, M. Pasqua, qui a rappelé «les relations historiques» entre le Liban et la France, a estimé qu’une «nouvelle étape» avait commencé pour le Liban après le retrait d’Israël du Liban-Sud et la succession intervenue en Syrie. Mais il a ajouté qu’en dépit de ces changements, il ne croyait pas que les conditions fondamentales étaient «réunies pour une paix globale dans cette région». Peu après son arrivée, M. Pasqua a entamé ses contacts par une visite à l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth, où il s’est entretenu avec le métropolite, Mgr Élias Audeh. Au terme de la rencontre, il a fait la déclaration suivante : «J’ai eu le plaisir de visiter Mgr Élias Audeh. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que j’ai eu l’impression, en discutant avec lui, qu’on s’est toujours connu. Je n’ai pas du tout l’impression de le voir pour la première fois tellement il est chaleureux, tellement il est disponible et puis aussi à cause des sentiments que nous exprimons les uns et les autres. D’abord il aime beaucoup notre pays la France, il sait que moi j’aime beaucoup le Liban. Je crois que les efforts des Français et des Libanais sont extrêmement importants pour renforcer les chances de la paix dans cette partie du monde et je crois que le rôle de l’Église orthodoxe est déterminant dans cette affaire». M. Pasqua devait par la suite être reçu à Dar el-Fatwa par le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, avant de s’entretenir à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre Nabih Berry. En soirée, il devait dîner à l’hôtel Al-Bustan, à Beit-Méry, où il descend, en compagnie du métropolite grec-orthodoxe du Mont-Liban, Mgr Georges Khodr. Ce mercredi, M. Pasqua sera reçu en matinée au Sérail par le chef du gouvernement Sélim Hoss. Il rencontrera par la suite le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, avant de se rendre au palais de Baabda où il sera reçu par le chef de l’État Émile Lahoud. En milieu de journée, M. Pasqua, ancien ministre de l’Intérieur des gouvernements Chirac (1986-1988) et Balladur (1993-1995), rencontrera le titulaire de ce portefeuille au Liban Michel Murr, puis il effectuera une tournée au Liban-Sud incluant notamment Tyr et Nabatiyé. Demain, le président du RPF sera reçu à Dimane par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, en compagnie duquel il déjeunera. Vendredi, il tiendra une conférence de presse au Bustan avant de prendre l’avion pour Paris.
Le président du Rassemblement pour la France (RPF) Charles Pasqua, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2002, a estimé hier que les conditions n’étaient pas encore «réunies pour une paix» au Proche-Orient, à son arrivée à Beyrouth pour une visite de quatre jours au cours de laquelle il doit notamment rencontrer les principaux dirigeants libanais et les...