Education La fondation Hariri au secours des écoles frontalières du Sud

Présidente de la commission parlementaire de l’Éducation nationale, Mme Bahia Hariri prépare un congrès consacré à l’amélioration du niveau du système éducatif dans les régions récemment évacuées par l’armée israélienne. Mme Hariri a rencontré hier le président du département de l’Éducation nationale au Sud, Rida Saadé, en présence d’une centaine de directeurs d’écoles privées et publiques des cazas de Tyr, Jezzine, Bint-Jbeil, Marjeyoun et Hasbaya. Le président de la fondation Hariri et le directeur de l’école secondaire Rafic Hariri assistaient à la rencontre. M. Rida Saadé a défini les trois objectifs prioritaires de toute intervention d’urgence : le bâtiment scolaire lui-même, qui a besoin d’être réparé, réhabilité et même rebâti dans des cas-limites ; l’équipement scolaire, notamment les jardins d’enfant ; les enseignants. M. Saadé a précisé que beaucoup de parents d’élèves n’ont pu faire face aux frais scolaires de leurs enfants. Après avoir écouté plusieurs dizaines d’interventions, qui se recoupaient en ce qui concerne les besoins, Mme Hariri a annoncé qu’un formulaire sera distribué établissant les besoins les plus communs de toutes les écoles concernées. Elle a indiqué qu’un congrès sur la question se tiendra dans le but de faire un meilleur tour de la question. Dans un premier temps, Mme Hariri va s’employer à recenser les besoins des établissements scolaires et leurs capacités d’accueil, en prévision de la rentrée scolaire d’octobre. Elle a souligné que plus que partout ailleurs au Liban, le développement du système scolaire contribuera à fixer la population sur place. Grâce à sa double qualité, officielle et privée, Mme Hariri dispose à la fois de l’oreille des responsables et d’un accès aux potentiel de la fondation Hariri, une ONG particulièrement active dans le domaine éducatif. Les ressources de cette dernière pourraient être mises à contribution pour parer aux besoins immédiats les plus pressants des écoles publiques.