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Actualités - CHRONOLOGIE

Censure - La SG persiste et signe Plusieurs journaux et périodiques étrangers à nouveau interdits

La Sûreté générale persiste et signe. La censure est revenue à la charge au cours des derniers jours, interdisant une nouvelle fois la distribution sur le marché local de plusieurs quotidiens et périodiques occidentaux. Et tant pis pour la liberté de la presse et d’expression. C’est que l’on estime sans doute dans certains cercles officiels que le lecteur libanais du «Monde» ou du «Herald Tribune» n’est pas assez mûr pour faire la part des choses dans ce qui paraît dans la presse. Ainsi, des journaux étrangers contenant des articles sur le successeur désigné à la présidence syrienne Bachar al-Assad n’ont pas été distribués. «Nous n’avons pas reçu l’édition datée de samedi de Libération et du Herald Tribune, ni la dernière édition de l’Economist, que nous recevons d’habitude le samedi», a déclaré un libraire. «Les magazines hebdomadaires Newsweek et Time n’ont pas été distribués la semaine dernière au Liban», a indiqué un distributeur. L’hebdomadaire économique britannique The Economist a publié un article de trois pages intitulé «Le monde de Bachar» («Bashar’s World»). Le quotidien parisien Libération du 17 juin a titré quant à lui : «Le retard économique du pays semble difficile à rattraper». Le Monde et Libération de même que The Herald Tribune, le quotidien américain édité à Paris, et le Financial Times de Londres avaient déjà été interdits de distribution le 15 juin en raison d’articles jugés critiques sur le défunt président syrien et sur les rapports de la Syrie avec le Liban. L’association «Reporters sans frontières», a vivement stigmatisé, dans un communiqué publié le 16 juin, l’interdiction de la distribution de plusieurs journaux et périodiques au Liban, soulignant à ce propos qu’il est «très préoccupant que le Liban, qui se targue d’être l’un des pays arabes les plus respectueux de la liberté de la presse, ait recours à de telles mesures».
La Sûreté générale persiste et signe. La censure est revenue à la charge au cours des derniers jours, interdisant une nouvelle fois la distribution sur le marché local de plusieurs quotidiens et périodiques occidentaux. Et tant pis pour la liberté de la presse et d’expression. C’est que l’on estime sans doute dans certains cercles officiels que le lecteur libanais du...