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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Crise économique - Manifestation demain de la CGTL Le congrès syndical critique la politique de l'Etat

À la veille de la manifestation de protestation décidée par la CGTL demain mercredi 12 juillet de la place Béchara el-Khoury au siège de la présidence du Conseil, M. Élias Abou Rizk a poursuivi ses critiques de la «politique d’austérité» du gouvernement Hoss, menaçant de «recourir progressivement à d’autres moyens» pour répercuter le mécontentement de la classe ouvrière. Rendant publiques, au cours d’une conférence de presse, les recommandations du premier congrès syndical qui s’est tenu samedi dernier au Summerland, le président de la CGTL a appelé à «un changement radical, voire à une redéfinition totale de la politique économique et immobilière de l’État». M. Abou Rizk a affirmé que la priorité devait aller non plus à une politique reposant essentiellement sur les impôts indirects, mais à la relance de la production, notamment sur le plan des secteurs primaire et secondaire, à l’élaboration de projets de développements globaux et à la réduction des taux d’intérêt sur les prêts bancaires. Le congrès a également réaffirmé son hostilité à la question de la privatisation, estimant qu’il fallait impérativement que l’État reprenne ses droits et assume ses responsabilités, notamment en ce qui concerne le pétrole, les réseaux de téléphonie mobile et le domaine maritime et fluvial. Autre point sensible évoqué par les participants, celui des salaires qu’il convient de redéfinir à la fois dans les secteurs public et privé, de même qu’il est nécessaire de revaloriser le salaire minimum, de prendre des mesures pour protéger la main-d’œuvre libanaise et de freiner l’accroissement du taux de chômage et les opérations de licenciements d’employés.
À la veille de la manifestation de protestation décidée par la CGTL demain mercredi 12 juillet de la place Béchara el-Khoury au siège de la présidence du Conseil, M. Élias Abou Rizk a poursuivi ses critiques de la «politique d’austérité» du gouvernement Hoss, menaçant de «recourir progressivement à d’autres moyens» pour répercuter le mécontentement de la classe...