Sur les six représentants de pays du G7 que le Premier ministre Sélim Hoss a convoqués hier, seul celui de l’Italie a donné une réponse franchement positive à la proposition du Liban d’organiser en juillet une conférence des pays donateurs à Beyrouth en faveur de la reconstruction du Liban-Sud. Les ambassadeurs des États-Unis et de Grande-Bretagne, David Satterfield et John Maclennan, ont tous deux souligné la nécessité d’une bonne préparation du forum, une condition indispensable à son succès, affirment-ils. L’ambassadeur de France Philippe Lecourtier a simplement rapporté les propos que lui a tenus M. Hoss, insistant pour l’essentiel sur «la coopération bilatérale» entre la France et le Liban. De son côté, le chargé d’affaires nippon Seichi Ogawaa s’est contenté d’indiquer qu’il transmettrait la demande de Beyrouth à son gouvernement. Il est donc clair que l’attitude des éventuels donateurs se caractérise par la réserve. Du reste, selon un diplomate occidental à Beyrouth, on ne peut envisager aucune assistance concrète avant la stabilisation définitive du pays. Une condition difficile à réaliser tant que la sécurité à l’amiable prévaut au Sud.
Sur les six représentants de pays du G7 que le Premier ministre Sélim Hoss a convoqués hier, seul celui de l’Italie a donné une réponse franchement positive à la proposition du Liban d’organiser en juillet une conférence des pays donateurs à Beyrouth en faveur de la reconstruction du Liban-Sud. Les ambassadeurs des États-Unis et de Grande-Bretagne, David Satterfield et...
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