Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hoss : la paix véritable liée au règlement des problèmes de Jérusalem et des réfugiés

Le Premier ministre Sélim Hoss a affirmé hier que le retrait israélien du Liban-Sud ne signifie nullement que la paix a été réalisée entre le Liban et Israël. S’adressant à une délégation koweïtienne en visite à Beyrouth, le chef du gouvernement a notamment déclaré : «Le retrait israélien du Liban ne signifie pas la paix. D’une manière plus précise, ce retrait ne signifie même pas que nous sommes parvenus à un compromis. À mon sens, il y a une différence entre la paix et le compromis. Les accords qui ont déjà été conclus avec Israël constituent un compromis et nullement la paix, car celle-ci est tributaire de certains impératifs qui n’ont pas encore été concrétisés». Et M. Hoss d’ajouter: «La solution de compromis représente un accord pour mettre fin à l’état de guerre. Quant à la paix, elle implique la stabilité. Celle-ci n’a pas encore été réalisée et ne sera atteinte que lorsque certains buts seront réalisés, dont notamment une solution juste au problème de Jérusalem qui concerne tous les Arabes. Tant qu’une solution ne sera pas trouvée sur ce plan, la question de Jérusalem demeurera une bombe à retardement». Rappelant, en outre, qu’il existe au Liban près de 400 000 réfugiés palestiniens, le Premier ministre a souligné que les Palestiniens eux-mêmes revendiquent leur droit de retour, conformément à la résolution 194 des Nations unies. «Tant qu’une solution juste ne sera pas trouvée au problème des réfugiés, sur base du droit de retour, ce dossier restera une bombe à retardement susceptible de menacer la stabilité de la région, a notamment déclaré sur ce plan le chef du gouvernement. Ainsi, si la solution de compromis ne s’accompagne pas d’un règlement juste du problème de Jérusalem et de la question des réfugiés, la solution de compromis ne se transformera pas en une véritable paix». Et M. Hoss de conclure : «Le retrait israélien du Liban ne signifie pas que nous avons abouti à un compromis. Le Liban n’a pas conclu d’accord avec Israël au sujet de son retrait du Liban-Sud. En réalité, Israël ne s’est pas retiré du Liban, mais il en a été chassé». Signalons, par ailleurs, que le chef du gouvernement a reçu dans la matinée de samedi une délégation des présidents des municipalités de la région du Koura venus réclamer l’exécution du protocole signé avec la France en 1996 et prévoyant la construction d’une station d’épuration des eaux usées au Koura. Le Premier ministre a également reçu dans la journée de samedi une délégation des habitants de la localité de Hanine, au Liban-Sud, qui a réclamé l’amélioration de certains services publics dans le village.
Le Premier ministre Sélim Hoss a affirmé hier que le retrait israélien du Liban-Sud ne signifie nullement que la paix a été réalisée entre le Liban et Israël. S’adressant à une délégation koweïtienne en visite à Beyrouth, le chef du gouvernement a notamment déclaré : «Le retrait israélien du Liban ne signifie pas la paix. D’une manière plus précise, ce retrait...