Un local qui a trente ans d'histoire (photo)

L’Institut d’océanographie et des pêches a été aménagé par le ministère de l’Agriculture dans les années 70, dans la ville de Batroun (Liban-Nord). Toutefois, le centre a été complètement détruit pendant la guerre et pillé plusieurs fois. L’Institut d’océanographie et des pêches a été réhabilité depuis trois ans. Outre l’équipe de l’institut, il abrite également les bureaux du Centre national de marine rattaché au Conseil national de la recherche scientifique (CNRS). Ce centre possède ses propres laboratoires et il existe une collaboration entre les deux organismes, notamment sur la vérification de la qualité de l’eau. Autre activité à l’institut : le Lycée agricole. À l’instar de son confrère de Fanar, ce lycée technique forme des aides techniciens agricoles. Les études durent trois ans. Ce n’est que l’année dernière que cet établissement a ouvert ses portes. Il peut accueillir jusqu’à vingt élèves par promotion. Une spécialisation en aquaculture marine et pêche devrait y être bientôt ajoutée. Par ailleurs, le siège de l’institut est équipé pour servir de centre de formation. La première session de ce genre a eu lieu l’année dernière dans le cadre d’un projet français et une coordination du Conseil de développement et de reconstruction (CDR) : une formation de gardes forestiers (choisis parmi les fonctionnaires du ministère de l’Agriculture). Durant un an, soixante personnes ont ainsi été formées, Quatre-vingt-dix autres devraient suivre si toutefois un nouveau financement est assuré. Il faut ajouter que, dans le cadre du projet français, l’achat de véhicules d’attaque est prévu. Il devrait faciliter considérablement le travail de ces gardes forestiers sur le terrain. Le local de l’institut, qui peut loger jusqu’à quarante personnes, est aussi un lieu d’accueil pour des séminaires ou des stagiaires.