Le président de la République Émile Lahoud a assuré que «l’institution de l’État de droit doit aller de pair avec la libération». Le chef de l’État, qui recevait hier les membres de l’ONG «Tous responsables», a ajouté que «le retour de la terre ne suffit pas pour que le Liban retrouve sa place de pionnier dans la région. Il faut aussi combattre énergiquement la corruption pour permettre à la patrie de profiter de son potentiel et protéger les investissements, face à la compétition régionale et internationale». En soirée, citant «les milieux politiques» traditionnels, l’Agence nationale d’information a commenté comme suit les propos du président Lahoud : «Le pays ayant été libéré de l’occupation israélienne, les projecteurs se braqueront sans doute de nouveau sur la campagne de lutte contre la corruption au Liban». Ces milieux ajoutent : «Entamée au début de l’actuel mandat présidentiel, cette campagne n’a jamais cessé, d’autant plus qu’après la promulgation de la loi sur l’enrichissement illicite, les responsables et les fonctionnaires ont remis leur déclaration de fortune aux autorités concernées». Les mêmes milieux se sont félicités dans ce cadre du train de réformes administratives entrepris en Syrie. Ils ont précisé que «la lutte contre la corruption contribue à la sauvegarde des intérêts communs entre les deux pays». Pour en revenir aux activités du général Lahoud, celui-ci a successivement reçu le président de la Ligue maronite Pierre Hélou, l’ancien député Sélim Habib et une délégation de la Jamaa Islamya groupant cheikh Fayçal Mawlaoui, Assaad Harmouche, Zouheir Obeydi et Ali Ammar. Par ailleurs, le palais de Baadba a accueilli hier une délégation, groupant des habitants de Baabda, Hazmié, Hadeth, Chyah, Furn el-Chebbak, Kfarchima et Bsaba, venue saluer le chef de l’État avant de se diriger vers les régions du Liban-Sud récemment évacuées par Israël. Le président Lahoud a rendu hommage à cette initiative «qui symbolise la solidarité et l’union nationales».
Le président de la République Émile Lahoud a assuré que «l’institution de l’État de droit doit aller de pair avec la libération». Le chef de l’État, qui recevait hier les membres de l’ONG «Tous responsables», a ajouté que «le retour de la terre ne suffit pas pour que le Liban retrouve sa place de pionnier dans la région. Il faut aussi combattre énergiquement la...
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