L'hommage des libanais

Les messages de condoléances des personnalités libanaises ont continué hier d’affluer à Damas. Le député Jean Obeid a déclaré que «le grand disparu avait fini par être la conscience de son peuple et de sa nation, beaucoup plus que son président et son chef. Il savait combiner l’intransigeance des principes et la souplesse des positions au mieux des intérêts arabes». Le député Estéfan Doueihy a estimé que les Arabes avaient perdu «un chef qui a toujours rejeté les compromis et n’a jamais craint la bataille». Pour le député Sleiman Kanaan, «le décès du président Assad constitue une perte irréparable pour tous les Arabes. Le Liban et la Syrie perdent une chef stratégique qui a toujours cru en une paix juste et globale». S’exprimant au nom du Bloc national libanais (BN), le Amid Carlos Eddé a déclaré que le président Assad «a laissé l’empreinte de sa personnalité sur l’ensemble de la vie politique au Moyen-Orient, tout au long des trente années de son mandat. Sa longue lutte pour la défense des intérêts de la Syrie lui a valu le respect de la communauté internationale». Dans son message de condoléances au général Bachar el-Assad, le président du Conseil socio-économique Roger Nasnas a estimé que «la Syrie a perdu un chef historique, le Liban un grand soutien et le monde arabe un farouche défenseur de sa dignité». Le président du syndicat des hôteliers Pierre Achkar a déploré la perte d’un «chef qui s’est distingué par sa sagesse et sa patience et a consacré sa vie au service de sa nation».