Certificat du retrait - Il n'y a plus que trois points en suspens Liban-Onu : accord imminent

Il y en avait 16, il n’en reste que trois. Le Liban n’a émis, en effet, des «réserves» hier, qu’au sujet de trois endroits situés entre Rmeich et Metoulla, où le relevé des frontières effectué par les Nations unies ne correspond pas au tracé internationalement reconnu. Au terme d’une réunion de trois heures à Baabda, Terjé Roed-Larsen s’est montré optimiste quant à l’imminence d’un accord affirmant notamment : «Nous sommes parvenus à un large accord sur tous les problèmes relatifs à l’application de la résolution 425». L’émissaire onusien, qui se rend aujourd’hui en Israël, a précisé à l’issue de la réunion que les différends qui subsistaient seraient résolus dans le courant de la nuit. En soirée, il était réuni avec son équipe au complet, et effectuait des contacts avec les ambassadeurs des cinq Grands et le secrétaire général de l’Onu. Haussant le ton, alors même que la réunion se tenait à Baabda, le secrétaire général du Hezbollah a reproché hier à l’Onu de faire preuve de «partialité». S’adressant aux Palestiniens de Gaza, cheikh Nasrallah les a appelés à poursuivre le combat. «Ajourd’hui le Liban, demain la Palestine. Que cette dernière devienne le tombeau des sionistes», leur a-t-il dit. On notait toutefois avec intérêt hier que des préparatifs sont en cours, en France, en vue de l’appareillage de navires qui transporteraient des militaires français vers la zone Finul. Pourtant, sur le plan politique, l’attitude de la France demeure invariable : pas d’armée libanaise au Sud, pas de Finul.