la présence des FSI reste symbolique

Moins d’une semaine après l’achèvement du retrait israélien du Liban-Sud, la présence des Forces de sécurité intérieure demeure encore symbolique dans les localités évacuées par les forces de l’État hébreu et l’ALS, au désespoir de la population qui veut voir les FSI remplacer les milices, rapporte l’un des correspondants de l’AFP. «Nous exigeons une présence immédiate, visible et permanente des forces de sécurité», a déclaré à l’AFP M. Bernard Wenna, médecin dans le village de Qlaïaa, proche de Marjeyoun, où les miliciens en armes du Parti social national syrien (PSNS) veillent à la sécurité de la population chrétienne. «Nous voulons voir des patrouilles, des barrages de sécurité et une présence de nuit», a-t-il ajouté, faisant état de nouveaux vols et de pillages de biens appartenant à des membres de sa communauté. Le diacre Fahd Salamé opine de la tête, estimant que les miliciens n’étaient pas formés aux tâches de maintien de l’ordre qui «revient normalement à l’État». À Marjeyoun, les patrouilles des FSI étaient rares durant le week-end dernier. Selon des habitants, la ville ne dispose que de vingt gendarmes. «Les incidents ont diminué en nombre et l’État se prépare à renforcer la sécurité en déployant notamment des éléments des FSI», a affirmé un responsable de la sécurité qui se refuse à toute autre précision.