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Actualités - CHRONOLOGIE

Nasrallah veut ouvrir une nouvelle page avec la France Le Hezbollah prêt à aider à déterminer le sort de Ron Arad

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, s’est déclaré samedi prêt à aider à déterminer le sort de l’aviateur israélien Ron Arad, porté disparu au Liban depuis 1986, en échange de la libération des prisonniers libanais et palestiniens en Israël. Il a aussi affirmé que son mouvement était prêt à ouvrir une nouvelle page avec la France. «Le Hezbollah continuera à essayer de déterminer le sort de Ron Arad, en contrepartie de la libération des détenus palestiniens et libanais dans les prisons israéliennes», a affirmé cheikh Nasrallah à la télévision satellitaire qatariote al-Jazira. Le Premier ministre israélien Ehud Barak «sait que le prix exigé (pour la remise) du pilote israélien Ron Arad, mort ou vif, est la libération des détenus libanais et palestiniens», a-t-il indiqué. Le pilote de l’armée israélienne Ron Arad, dont l’avion avait été abattu au-dessus du Liban en 1986, «est un prisonnier de guerre alors que les détenus libanais sont des otages. Nous allons poursuivre les recherches concernant Ron Arad. Si nous le retrouvons, mort ou vif, nous exigerons la libération non seulement des prisonniers libanais, mais aussi des prisonniers palestiniens et arabes», a-t-il dit. Ron Arad avait été capturé, à l’origine, par Amal. Mais le chef de ce mouvement, M. Nabih Berry, avait ensuite indiqué que le groupe qui le détenait avait fait dissidence et l’avait «remis aux Iraniens». L’Iran a nié catégoriquement détenir Ron Arad. Lecourtier chez Nasrallah Cheikh Nasrallah a par ailleurs défendu la présence syrienne au Liban, affirmant que «la sécurité et la stabilité au Liban reviennent aux forces arabes syriennes». «La présence syrienne au Liban est destinée à aider les Libanais à construire leurs institutions militaires, sécuritaires et politiques. Lorsque la situation intérieure au Liban sera complètement rétablie, pour que les Libanais assument cette responsabilité, il n’y aura pas de problème» pour le retrait des forces syriennes, a-t-il ajouté. Cheikh Nasrallah, qui a reçu samedi la visite de l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, a d’autre part affirmé à al-Jazira que le Hezbollah était prêt à «ouvrir une nouvelle page» avec la France. «Le gouvernement français m’a adressé un message positif. La France veut se comporter à l’avenir d’une manière positive avec le Hezbollah», a-t-il déclaré. Selon l’Ani (officielle), M. Lecourtier et cheikh Nasrallah ont soulevé des questions se rapportant à la politique libanaise ainsi qu’à l’évolution de la situation au Moyen-Orient et aux perspectives de paix régionale, après le départ des forces israéliennes du Liban-Sud. Cheikh Nasrallah a ajouté que le Hezbollah était «prêt à ouvrir une nouvelle page avec la France si elle s’abstenait de l’humilier». Le Premier ministre français Lionel Jospin avait qualifié, le 24 février, lors d’un voyage en Israël, les opérations du Hezbollah contre les forces israéliennes de «terroristes», suscitant une vague de colère dans le monde arabe.
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, s’est déclaré samedi prêt à aider à déterminer le sort de l’aviateur israélien Ron Arad, porté disparu au Liban depuis 1986, en échange de la libération des prisonniers libanais et palestiniens en Israël. Il a aussi affirmé que son mouvement était prêt à ouvrir une nouvelle page avec la France. «Le...