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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Conseil de sécurité souscrit au rapport d'Annan

Les quinze membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont adopté hier une déclaration présidentielle dans laquelle ils disent «souscrire pleinement» aux conditions posées par le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan pour un renforcement de la Finul. Le Conseil de sécurité a en outre appelé «les États et les autres parties concernées à faire preuve de retenue et à coopérer pleinement» avec les Nations unies au moment où Israël a pratiquement achevé son retrait du Liban-Sud. Il s’est félicité d’autre part de l’intention de M. Annan de «prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à la Finul de confirmer la réalité du retrait militaire israélien du Liban». Les membres du Conseil ont également approuvé la décision d’Annan d’envoyer sur place immédiatement son envoyé spécial pour le Proche-Orient, M. Terjé Roed-Larsen, afin de s’assurer que les exigences formulées dans son rapport sont réunies et que toutes les parties coopèrent avec l’Onu. Le diplomate norvégien doit arriver cet après-midi à Beyrouth. Avant son départ de New York, il a effectivement déclaré que sa première tâche serait de vérifier le retrait israélien du Liban-Sud. «Nous devons nous occuper immédiatement de la question de la confirmation du retrait. Ce sera une des principales tâches de l’équipe qui m’accompagne dans cette mission», a dit M. Roed-Larsen aux journalistes. L’émissaire onusien sera notamment accompagné de ses conseillers juridique et militaire et du cartographe de l’Onu. «Notre tâche maintenant est de voir si le retrait israélien est pleinement conforme à la résolution 425 du Conseil de sécurité, et ensuite d’aider le gouvernement libanais à restaurer son autorité», a-t-il ajouté. Le diplomate norvégien doit aussi obtenir d’Israël, du Liban, de la Syrie et du Hezbollah des assurances de sécurité supplémentaires pour la sécurité des troupes de l’Onu. Il a affirmé qu’à la lumière de l’approbation de sa mission par le Conseil de sécurité et des événements sur le terrain, «nous sommes en assez bonne position pour remplir nos tâches». De son côté, M. Annan s’est entretenu avec le président Émile Lahoud et le Premier ministre Sélim Hoss sur «les derniers développements régionaux». Auprès du bureau de M. Hoss, on a précisé que l’entretien avait eu lieu avant la réunion du Conseil de sécurité à New York. Il convient de souligner que, selon des sources dignes de foi, les autorités libanaises ont exprimé leur «mécontentement» à l’égard de la position de M. Annan concernant les hameaux de Chebaa. En réalité, ajoutent ces sources, l’État hébreu continuera d’occuper cette région même si le Golan devait être libéré. Il y a trois raisons à cela : l’existence d’une station de ski, d’une station de préalerte et l’installation dans ce secteur de 3 000 Fallashas. La Finul a commencé hier à patrouiller dans l’ancienne zone occupée pour rassurer les populations mais non pour se déployer à la place de l’armée israélienne et de l’ALS, a déclaré le porte-parole de l’Onu Fred Eckhard. «Les troupes de l’Onu, utilisant leurs réserves mobiles, ont pu faire mouvement dans la zone d’où les Israéliens se sont retirés», a annoncé pour sa part Kofi Annan. Il a en outre précisé avoir parlé aux dirigeants libanais à qui il a demandé de travailler avec l’Onu «pour organiser cela en bon ordre». «Nous coordonnons nos efforts à la fois avec les autorités libanaises et israéliennes», a-t-il dit.
Les quinze membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont adopté hier une déclaration présidentielle dans laquelle ils disent «souscrire pleinement» aux conditions posées par le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan pour un renforcement de la Finul. Le Conseil de sécurité a en outre appelé «les États et les autres parties concernées à faire preuve de retenue et à...