Actualités - CHRONOLOGIE
Diplomatie Chirac demande à la Syrie d'éviter toute provocation
le 24 mai 2000 à 00h00
Les deux puissances occidentales concernées par la situation au Liban-Sud, les États-Unis et la France, se sont mobilisées hier pour tenter de circonscrire les tensions dues au retrait précipité d’Israël de la bande frontalière. La secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a pressé le Liban de déployer son armée dans les régions évacuées par l’État hébreu, ce que Beyrouth refuse de faire avant un déploiement de la Finul. Or, ce déploiement demeure aléatoire en l’absence de garanties de sécurité, comme l’a clairement signifié hier le président Jacques Chirac, dont le pays est sollicité pour être le fer de lance de la nouvelle Finul. Implicitement, M. Chirac a lié l’acceptation de la France à un certain nombre de conditions, adressées au Liban, à Israël mais surtout à la Syrie, à qui il demande de ne rien faire qui pourrait être interprété comme une «provocation». En clair, M. Chirac invite Damas à neutraliser le Hezbollah, à ne pas utiliser la carte des camps palestiniens et à laisser le Liban «gérer convenablement ses frontières et son territoire», autrement dit à dépêcher l’armée au Sud.
Les deux puissances occidentales concernées par la situation au Liban-Sud, les États-Unis et la France, se sont mobilisées hier pour tenter de circonscrire les tensions dues au retrait précipité d’Israël de la bande frontalière. La secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a pressé le Liban de déployer son armée dans les régions évacuées par l’État hébreu,...
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