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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Frontières Hoss : les fermes de Chebaa, libanaises à cent pour cent

Le chef du gouvernement Sélim Hoss a assuré hier aux représentants de la Ligue des agences de presse méditerranéennes que le Liban jouit d’un appui syrien total pour un retrait israélien conforme aux dispositions de la résolution 425 et englobant les fermes occupées de Chebaa. Il a ajouté que la mise en application de la résolution 425 ne saurait se répercuter sur la concomitance des volets syrien et libanais au niveau d’un règlement global. Pour M. Hoss, la concomitance des deux volets signifie que le Liban ne signera aucun règlement avant ou sans la Syrie et que cette dernière en fera de même. Il a fait assumer à Israël la responsabilité du gel des négociations avec la Syrie en raison de sa persistance à refuser le retrait jusqu’aux lignes du 4 juin 1967 et exprimé le souhait de voir les pressions internationales aboutir à un fléchissement de la position israélienne. Au sujet de l’Armée du Liban-Sud (ALS), M. Hoss a réitéré sa demande au général Antoine Lahd de se livrer à la justice «au lieu de réclamer l’amnistie pour ses hommes qui poursuivent leurs attaques contre l’armée et les civils libanais. La justice examinera leur cas en toute conscience, conformément aux lois en vigueur». Sur la période suivant le retrait israélien, il a relevé que «la presse internationale insiste sur le côté négatif de la situation chaque fois que le Liban est attaqué par Israël, donnant ainsi à l’opinion publique internationale l’impression que le pays ne jouit d’aucune stabilité sécuritaire, alors que c’est le contraire qui est vrai. Nous espérons que cette attitude changera à l’issue du retrait israélien pour permettre aux investisseurs arabes et étrangers de s’établir au Liban». Il a ajouté qu’il est optimiste quant à l’avenir du Liban après l’évacuation du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest. M. Hoss a ensuite expliqué aux membres de la délégation le cas des hameaux qui constituent les fermes de Chebaa, assurant qu’ils sont «libanais à 100 %» . Comme preuve de leur appartenance libanaise, il a cité les actes de propriété et les certificats fonciers émanant des services libanais concernés, ainsi que plusieurs jugements rendus par la justice libanaise. «Si ces hameaux n’avaient pas été libanais, les services fonciers de l’État n’auraient pas été capables de délivrer ces documents et la justice n’aurait pas pu trancher les litiges sur la propriété des biens-fonds. De toute manière, la Syrie a informé l’envoyé du secrétaire général des Nations unies, Terjé Roed-Larsen, que les fermes de Chebaa sont effectivement terre libanaise. M. Roed-Larsen a également été avisé que le tracé des frontières relève des pays concernés et non des Nations unies», a-t-il conclu. Par ailleurs, M. Hoss a reçu hier l’envoyé du secrétaire général des Nations unies chargé du dossier des Libanais détenus dans les prisons israéliennes. Il a insisté auprès de lui sur la nécessité de libérer tous les détenus et exprimé le souhait de voir les Nations unies exercer les pressions nécessaires sur Israël en vue de leur libération. De son côté, l’envoyé des Nations unies a formulé l’espoir que «tous les prisonniers soient libérés dans les plus brefs délais» et que la prison de Khyam soit définitivement fermée. Questionné par les journalistes présents sur les informations selon lesquelles Israël se prépare à libérer tous les détenus à l’exception de Moustafa Dirani, cheikh Abdel-Karim Obeid et Samir Kantar, il s’est contenté de répondre «nous essayons de parvenir à la libération du plus grand nombre de prisonniers. Vous avez longtemps attendu. Patientez encore. La vérité apparaîtra bientôt». Sur un autre plan, M. Hoss a reçu le ministre de l’Éducation nationale Mohammed Youssef Beydoun, puis le chef de la Caisse centrale des déplacés Chadi Massaad.
Le chef du gouvernement Sélim Hoss a assuré hier aux représentants de la Ligue des agences de presse méditerranéennes que le Liban jouit d’un appui syrien total pour un retrait israélien conforme aux dispositions de la résolution 425 et englobant les fermes occupées de Chebaa. Il a ajouté que la mise en application de la résolution 425 ne saurait se répercuter sur la...