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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - L'école d'Arabsalim de nouveau cible de bombardements israéliens Deux civils blessés dans le nord d'Israël par des tirs du Hezbollah(photo)

Deux civils ont été légèrement blessés hier dans le nord d’Israël par des tirs du Hezbollah. L’aviation israélienne a riposté en menant des raids sur le Liban-Sud. Le Hezbollah a indiqué qu’il avait ouvert le feu sur le nord du territoire israélien en représailles contre le bombardement en journée par Israël de l’école d’Arabsalim, où des enfants ont été pris de panique. Les deux civils israéliens travaillaient dans une position de l’armée israélienne à Livneh, en Galilée occidentale, près de la frontière avec le Liban, a-t-on indiqué de source militaire israélienne citée par l’AFP. À Beyrouth, le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir tiré dans l’après-midi des roquettes de type Katioucha sur le fortin israélien de Ramiyé à la frontière libano-israélienne. Le Hezbollah a précisé avoir tiré «aux armes adéquates contre le poste frontalier de Ramiyé» et y avoir fait des victimes. Il a ajouté avoir effectué cette attaque «pour riposter à l’agression qui a pris pour cible des civils dans le village d’Arabsalim». La position israélienne de Livneh est située près de Ramiyé. Après les tirs du Hezbollah, l’aviation israélienne est intervenue à deux reprises. Selon la police libanaise, un appareil a tiré deux missiles sur les environs du village de Jibchit, dans la région de Nabatiyé. Peu auparavant, un avion israélien avait tiré deux autres missiles sur les environs du village de Yater, au sud de Tyr. Les deux raids n’ont pas fait de victime, mais les bombardements d’artillerie qui les ont accompagnés ont endommagé quatre habitations dans des villages limitrophes. Un massacre évité L’école d’Arabsalim, dans l’Iqlim el-Touffah, où vingt écoliers avaient été blessés en décembre lors d’un bombardement israélien, a reçu hier de nouveaux éclats d’obus, provoquant l’évanouissement de plusieurs enfants. Trois obus sont tombés derrière le mur d’enceinte de cette école publique. Les éclats ont troué le mur d’une des classes du cycle primaire alors que les élèves étaient heureusement en récréation. La plupart des vitres de l’école ont été pulvérisées alors que la classe atteinte présentait un spectacle de désolation : chaises et pupitres renversés, certains brisés, et les fournitures scolaires étaient éparpillées sur le sol. «Lorsque les obus sont tombés, nous avons senti le souffle des explosions et nous avons vu de la fumée sortir de derrière le mur d’enceinte. Les élèves, qui étaient en récréation, ont commencé à courir dans tous les sens et douze d’entre eux ont perdu brièvement connaissance mais ont été réanimés à l’infirmerie qui n’a pas été touchée», a raconté un enseignant, Amine Farhat. L’école d’Arabsalim qui compte 350 élèves avait déjà payé un premier tribut le 16 décembre, alors que venait de s’ouvrir le première phase des négociations de paix syro-israélienne aux États-Unis. Vingt écoliers, filles et garçons âgés de 5 à 13 ans avaient été blessés par des obus tirés également à partir de la zone occupée. Ce bombardement avait été condamné par les États-Unis, la France et l’Égypte. L’armée israélienne avait affirmé qu’il s’agissait d’une erreur et avait présenté ses excuses.
Deux civils ont été légèrement blessés hier dans le nord d’Israël par des tirs du Hezbollah. L’aviation israélienne a riposté en menant des raids sur le Liban-Sud. Le Hezbollah a indiqué qu’il avait ouvert le feu sur le nord du territoire israélien en représailles contre le bombardement en journée par Israël de l’école d’Arabsalim, où des enfants ont été pris...