Nassib Lahoud demande des précisions sur le sort de Marie Moarbès

Soucieux comme toujours de l’intérêt de ses compatriotes et sensible aux problèmes qui les touchent directement, M. Nassib Lahoud a soulevé dans son intervention le drame vécu par la jeune Libanaise, Marie Michel Moarbès, «enlevée, a-t-il rappelé, depuis deux semaines par un groupe armé philippin et détenue en otage avec plusieurs autres personnes, sans qu’on ne sache quoi que ce soit sur son sort». «Nous voulons nous assurer, a déclaré M. Lahoud, que le gouvernement et notamment le ministère des Affaires étrangères, a entrepris toutes les démarches nécessaires pour obtenir la libération de Moarbès et pour assurer son retour, saine et sauve, à sa famille. Dans ce cadre, il est tout à fait normal qu’on s’interroge sur le résultat de la médiation annoncée à travers l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et le front islamique Moro». «Nous voulons surtout nous assurer que le gouvernement n’a épargné aucun effort pour mettre en relief la particularité de l’otage libanaise, Marie Moarbès, dans la mesure où elle appartient à un État membre de la Ligue arabe et de l’OCI. Nous nous attendons dans ce cadre à un maximum d’intérêt officiel», a fait valoir le député du Metn avant d’appeler l’État à informer régulièrement l’opinion publique de l’évolution de l’affaire Moarbès. M. Lahoud n’a obtenu toutefois pas de réponse aux explications qu’il a réclamées sur les efforts déployés en vue d’obtenir la libération de la jeune Libanaise. Il a enchaîné en commentant le retrait israélien, estimant que l’État «ne doit donner aucune garantie politique ou de sécurité à Israël ou s’engager avec l’ennemi qui se retire dans des négociations, quelle que soit leur nature, sur les conditions de repli». Le député a estimé aussi que l’État ne doit épargner aucun effort pour «prendre sous sa protection nos parents qui sont retournés dans son giron, pour leur assurer la sécurité ainsi qu’une vie digne», affirmant en substance qu’il appartient aux autorités judiciaires de se prononcer au sujet du sort de ceux qui avaient collaboré avec les Israéliens. Pour lui, le repli israélien ne doit pas déboucher sur une dissociation des volets libanais et syrien des négociations de paix avec l’État hébreu.