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Actualités - CHRONOLOGIE

UNRWA Le déficit financier, un frein à la qualité des services

«Il n’y a aucune raison pour célébrer : au bout d’un demi-siècle, la communauté internationale, à travers l’Unrwa, est toujours responsable de plus de trois millions six cent mille réfugiés palestiniens, le problème n’est toujours pas résolu», a déclaré hier le commissaire général de l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Peter Hansen, à l’occasion du 50e anniversaire de cette institution. Évaluant la coopération de l’Unrwa avec les pays hôtes, il a rappelé que ces derniers ne sont pas uniquement hôtes, mais «qu’ils partagent également le poids des services à assurer aux réfugiés», tout autant que les pays donateurs, et que l’Unrwa «ne veut se décharger de ses responsabilités sur aucun de ces pays hôtes». Au sujet des rapports avec l’Autorité palestinienne, M. Hansen les a jugés «bons», indiquant que la coopération avec l’Unrwa s’étendait, «étroitement», à tous les domaines, et que Yasser Arafat «lui-même» se sent particulièrement concerné par la situation financière de l’Unrwa. «Nos difficultés dans ce domaine se répercutent sur la qualité de nos services, notre déficit a automatiquement généré une politique d’austérité», a avoué M. Hansen, et les conséquences de cette austérité ont pu être mesurées dans les secteurs de l’éducation, de la santé, mais aussi des aides humanitaires. Faire progresser ces services a semblé ainsi figurer parmi les priorités de l’Unrwa pour l’an 2000, même si les méthodes utilisées, l’introduction du «New Area Staff», ont été fortement controversées : «Nous allons recruter un plus grand nombre d’employés, et notamment des enseignants, mais tant que la situation financière ne sera pas assainie, nous ne pourrons pas satisfaire les besoins de tous les réfugiés», a précisé M. Hansen. Enfin, rappelant que les pays donateurs n’ont pas diminué leur aide, M. Hansen a annoncé le budget prévu pour l’an 2000 : 360 200 000 $.
«Il n’y a aucune raison pour célébrer : au bout d’un demi-siècle, la communauté internationale, à travers l’Unrwa, est toujours responsable de plus de trois millions six cent mille réfugiés palestiniens, le problème n’est toujours pas résolu», a déclaré hier le commissaire général de l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés palestiniens...