La justice iranienne a jeté de l’huile sur le feu hier en suspendant deux principaux quotidiens réformateurs, dont celui du frère du président, interdisant ainsi seize titres à une semaine du second tour des élections. La justice iranienne, dominée par les conservateurs en pleine déroute après la défaite au premier tour des élections législatives, a frappé un grand coup jeudi en infligeant une interdiction de parution aux deux plus influents titres. Cette suspension vise Sobh-é-emrouz et surtout Mocharekat, organe du Front de la participation, proche du président Mohammed Khatami, qui a remporté la majorité des sièges au premier tour des élections législatives le 18 février. Depuis dimanche, onze quotidiens et cinq périodiques ont ainsi été suspendus, dont l’hebdomadaire Ava, proche de l’ayatollah Hossein Ali Montazéri, ancien successeur désigné puis disgracié de l’imam Khomeyni.
La justice iranienne a jeté de l’huile sur le feu hier en suspendant deux principaux quotidiens réformateurs, dont celui du frère du président, interdisant ainsi seize titres à une semaine du second tour des élections. La justice iranienne, dominée par les conservateurs en pleine déroute après la défaite au premier tour des élections législatives, a frappé un grand coup...
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