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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Prochaine tournée de Larsen dans la région L'ONU se penche sur les modalités pratiques du retrait israélien

L’émissaire des Nations unies pour le Moyen-Orient Terje Roed-Larsen effectuera la semaine prochaine une tournée dans la région qui le conduira en Israël, au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Égypte pour discuter du retrait israélien du Liban-Sud dont Tel-Aviv avait officiellement notifié l’Onu le 17 avril dernier. Selon des sources diplomatiques, M. Larsen effectuerait une visite de 48 heures à Beyrouth, le vendredi 5 mai. Il se rendra aussi à Nakoura pour examiner la situation sur le terrain et s’enquérir des besoins de la Finul à la lumière de la nouvelle mission qui lui serait confiée à la suite du retrait israélien. L’Onu est donc déterminée à envisager les mesures pratiques à prendre en prévision de l’application de la 425. Dans ce cadre, l’émissaire du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan souhaite entendre à Beyrouth des réponses claires aux questions qu’il posera aux dirigeants libanais concernant les modalités concrètes qui suivront la fin de l’occupation israélienne. Les mêmes sources rappellent que Beyrouth n’est nullement disposé à fournir à Tel-Aviv des garanties concernant d’éventuelles attaques palestiniennes à partir du Sud. En effet, celles-ci seraient imputables à l’État hébreu tant que celui-ci n’aura pas reconnu aux réfugiés des camps le droit au retour. Qui plus est, le Liban réclame aussi des garanties de sécurité à Israël : conformément à la résolution 425, l’État hébreu doit s’abstenir de toute agression terrestre, aérienne ou maritime après le retrait. Les sources diplomatiques indiquent par ailleurs que les modalités d’application de la 425 suggérées aux autorités libanaises seront sans doute examinées en Conseil des ministres. On apprend dans ce cadre qu’il s’agirait notamment d’augmenter d’environ 3 500 hommes le nombre des éléments de la Finul de sorte que l’entretien de la nouvelle force (qui est actuellement de 4 500 hommes) coûterait au total quelque 172 millions de dollars. Les Nations unies sont tellement soucieuses du succès de leur entreprise au Liban-Sud qu’une tournée du secrétaire général lui-même dans la région ne serait pas à exclure, au cas où il resterait encore des obstacles à aplanir après le périple de son émissaire. En tout état de cause, les sources susmentionnées mettent en garde contre la campagne diplomatique que mène l’État hébreu en vue d’embellir son image à l’extérieur en se présentant comme un voisin soucieux de la souveraineté du Liban et donc de l’application de la résolution 425 ; car entre-temps Tel-Aviv ne se prive pas de menacer Beyrouth des pires frappes militaires qui pourraient bien ressembler à celles de l’Irak ou du Kosovo. Larsen en Israël Pour en revenir à la mission de Terje Roed-Larsen, celui-ci est attendu cette semaine à Tel-Aviv où il s’entretiendra avec le Premier ministre israélien sur le retrait du Liban-Sud. Le diplomate norvégien doit rencontrer demain jeudi Ehud Barak et son conseiller pour la sécurité Danny Yatom pour discuter des modalités de l’évacuation, prévue pour juillet au plus tard. «La question principale sera le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud et le rôle des Nations unies», a indiqué à l’AFP un responsable du bureau de M. Barak. Rappelons que le Conseil de sécurité avait appelé jeudi à la coopération de toutes les parties pour éviter que le retrait israélien ne provoque une flambée de violence.
L’émissaire des Nations unies pour le Moyen-Orient Terje Roed-Larsen effectuera la semaine prochaine une tournée dans la région qui le conduira en Israël, au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Égypte pour discuter du retrait israélien du Liban-Sud dont Tel-Aviv avait officiellement notifié l’Onu le 17 avril dernier. Selon des sources diplomatiques, M. Larsen effectuerait une...