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Actualités - CHRONOLOGIE

Malaisie - Attaque contre une île paradis de la plongée Une libanaise et 19 touristes pris en otages(photo)

Vingt touristes, dont une Libanaise, Marie-Michel Moarbes établie à Paris, des Français, des Allemands, des Finlandais et des Sud-Africains, ont été pris en otages dimanche soir par des inconnus armés qui ont fait irruption sur une petite île, paradis de la plongée, dans l’est de la Malaisie. Six inconnus, armés d’un lance-roquettes et de fusils-mitrailleurs, ont débarqué dans l’île de Sipadan, au large de l’État de Sabah situé au nord de Bornéo, près de la frontière philippine, avant d’embarquer de force les vingt personnes pour une destination inconnue qui pourrait être les Philippines, selon des sources officielles, dont certaines à Kota Kinabalu, capitale du Sabah. Les autorités malaisiennes ont annoncé lundi en fin de journée avoir localisé l’endroit exact où le commando armé détient ces otages: autre Marie-Michel Moarbes, un couple de touristes français, trois Allemands (deux hommes et une femme), un couple sud-africain, un couple finlandais, et une employée philippine du centre balnéaire. Les autres otages sont de nationalité malaisienne, a précisé le chef de la police malaisienne Norian Mai. «Nous connaissons le lieu exact» où ils se trouvent, a annoncé hier le ministre de la Défense Najib Tun Razak, mais sans préciser cet endroit. Il a déclaré que son ministère avait dépêché sur place un patrouilleur et un navire de surveillance maritime. Cette prise d’otages a été perpétrée «par cinq ou six Philippins qui se sont enfuis en direction des Philippines», avait affirmé plus tôt le secrétaire philippin à la défense Orlando Mercado. La police malaisienne a demandé l’aide de son homologue philippin avec qui elle a dit travailler en contact étroit. «Nous n’écartons pas la possibilité que les rebelles musulmans du groupe Abu Sayyaf, des pirates locaux ou d’autres groupes hors-la-loi opérant dans le sud, soient impliqués» dans cette prise d’otages, avait déclaré, de son côté, le colonel Ernesto de Guzman à Zamboanga, où se trouve le quartier général des forces philippines dans le sud. Le chef de la police malaisienne a indiqué de son côté que la piste politique était privilégiée parmi d’autres hypothèses dont celle d’un acte de droit commun motivé par l’argent. L’île de Sipadan, centre balnéaire réputé notamment parmi les amateurs de plongée sous-marine, est toute proche du sud des Philippines où sont actifs des groupes rebelles musulmans. L’un de ces mouvements, le groupe Abu Sayyaf, retient en otages depuis le 20 mars dernier au moins 27 personnes, dont plusieurs enfants, dans le sud des Philippines. Le groupe Abu Sayyaf se bat pour la création d’un État indépendant islamique dans le sud des Philippines. Un couple d’Américains a réussi à s’échapper Selon le chef de la police malaisienne, les six hommes, dont cinq armés de fusils-mitrailleurs AK47 et le sixième d’un lance-roquettes, ont d’abord attaqué un poste de police sur l’île de Sipadan et pris un policier en otage. Ils se sont ensuite rendus vers un centre balnéaire proche où ils ont pris une vingtaine de personnes en otages. Mais un couple d’Américains est parvenu à s’échapper, profitant de l’obscurité, a expliqué l’officer de police. Ce couple a été transporté à Semporna dans l’État de Sabah à Bornéo où il est en bonne santé. La prise d’otages n’a pas duré plus d’une heure et n’a donné lieu à aucun coup de feu. Les inconnus armés se sont emparés de l’argent et des bijoux avant d’embarquer leurs otages. L’Indonésie est frontalière de la Malaisie à Bornéo. Les Philippines et la Malaisie ont une frontière maritime commune dans cette région.
Vingt touristes, dont une Libanaise, Marie-Michel Moarbes établie à Paris, des Français, des Allemands, des Finlandais et des Sud-Africains, ont été pris en otages dimanche soir par des inconnus armés qui ont fait irruption sur une petite île, paradis de la plongée, dans l’est de la Malaisie. Six inconnus, armés d’un lance-roquettes et de fusils-mitrailleurs, ont...