Boueiz : l'esprit et la lettre des résolutions

L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a estimé que le retrait israélien constitue une victoire pour le Liban, son peuple et sa résistance et a invité l’État à n’accepter qu’une application stricte et intégrale de l’esprit et de la lettre des résolutions du Conseil de sécurité. À l’issue d’une visite faire hier à Bkerké, M. Boueiz a déclaré qu’il avait discuté avec le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir de «divers sujets relatifs au retrait israélien et à la situation économique qui frise la catastrophe». Il a estimé que «le retrait israélien constitue une grande victoire pour le peuple libanais et sa résistance à l’occupation. Il est donc nécessaire que ce retrait s’opère en stricte conformité avec l’esprit et la lettre de toutes les résolutions du Conseil de sécurité. Le Liban passera alors de l’étape de la lutte à une nouvelle étape au cours de laquelle il pourra réclamer une paix juste et globale de nature à résoudre tous ses problèmes. Il ne faut en aucun cas laisser s’ajouter les problèmes de la résolution 242 à ceux de la résolution 425». Au niveau de la situation économique «qui favorise l’émigration», M. Boueiz a reproché au gouvernement son incapacité et sa passivité et rappelé qu’il avait «appelé au départ de l’équipe actuelle, il y a un an de cela».