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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réactions Réprobation unanime de la répression policière

La répression et la violence pratiquées par les agents de l’ordre à l’encontre des étudiants continuent de susciter une vague de réprobation unanime dans les milieux politiques et populaires. Dans une déclaration faite hier, le député Nassib Lahoud a dénoncé les «agissements inacceptables des autorités sécuritaires face à des étudiants qui ne faisaient qu’exercer leurs droits les plus élémentaires en exprimant leurs opinions politiques de manière légale et pacifique». «À l’issue de l’arrestation d’un groupe de militants du Courant national libre qui distribuait des tracts commémorant le 13 avril 1975, les autorités et les forces de l’ordre ont entrepris une campagne de répression systématique et quotidienne contre les rassemblements pacifiques organisés par les condisciples des étudiants arrêtés et réclamant leur libération. Ces agissements ont atteint mercredi un paroxysme inquiétant, quand les forces de l’ordre ont eu recours à la violence, blessant plusieurs étudiants», a poursuivi M. Lahoud qui a mis le pouvoir en garde contre la répression policière et toute atteinte aux libertés d’expression, réclamant «la libération immédiate» des étudiants arrêtés. De Bkerké, le député Boutros Harb a également dénoncé «les agissements et la répression à l’encontre des étudiants qui exercent leur droit à la liberté d’expression. Nous condamnons ces agissements injustifiés». De son côté, la Ligue maronite a condamné «les arrestations arbitraires» pratiquées dans les rangs des étudiants et s’étonne de voir interdire aux Libanais l’exercice de leurs droits légitimes «alors qu’il est permis aux étrangers de porter des armes et de s’entraîner à leur maniement». Le Courant national libre (CNL) dénonce la répression policière pratiquée contre les étudiants qui réclament «l’évacuation de l’armée syrienne d’occupation». Dans un communiqué publié hier, le CNL accuse «les services de renseignements de maintenir certains étudiants sous surveillance constante, dans le dessein d’exercer des pressions sur leur famille». L’ancien chef de gouvernement, le général Michel Aoun, s’est déchaîné hier, dans un communiqué daté de Paris, contre ceux qu’il appelle «les hommes au pouvoir» et qu’il juge «même pas dignes d’être abhorrés». Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a, quant à lui, «fermement dénoncé les pratiques répressives du pouvoir et l’arrestation de l’élite estudiantine, bafouant la dignité nationale, les droits de l’homme et la liberté d’expression». La section estudiantine du Bloc national libanais (BN) a exprimé «sa vive inquiétude quant au sort des libertés au Liban» et s’est demandé si le but de la répression n’est pas d’abolir «les particularités historiques du Liban». Le communiqué publié par le BN à cet effet réclame la libération immédiate des étudiants arrêtés et invite les responsables «à mettre un terme à cette politique contraire au patrimoine libanais et à la Déclaration des droits de l’homme». «L’arrestation arbitraire de plusieurs jeunes est contraire à la Constitution libanaise. Ils n’ont été arrêtés que pour avoir exprimé leurs opinions et leurs ambitions d’une manière démocratique et sans porter atteinte aux lois en vigueur ou à la sécurité du Liban. Cette terreur, ces arrestations et ces poursuites tyranniques ne peuvent en aucun cas être justifiées», ajoute le communiqué. Dans un communiqué signé «Le gouvernement estudiantin 2000», un comité d’étudiants de l’Université Notre-Dame de Loueizé estime que «l’avenir du Liban est mis en prison, alors que les princes de la corruption et de la guerre continuent à jouir de la liberté». Le communiqué condamne la répression pratiquée à l’encontre des étudiants et s’étonne du silence médiatique imposé par «le gouvernement des services de renseignements».
La répression et la violence pratiquées par les agents de l’ordre à l’encontre des étudiants continuent de susciter une vague de réprobation unanime dans les milieux politiques et populaires. Dans une déclaration faite hier, le député Nassib Lahoud a dénoncé les «agissements inacceptables des autorités sécuritaires face à des étudiants qui ne faisaient qu’exercer...