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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice Haddad v/s Hatem Le tribunal des imprimés qualifie les écrits de Cobra de mensongers

«Il ne s’agit pas seulement de diffamation, mais de fausses rumeurs et de propos mensongers qui méritent les peines les plus lourdes car, dans une société conservatrice comme celle du Liban, ils portent atteinte à la dignité, l’honneur et l’intégrité d’une journaliste connue et respectée dans son milieu professionnel et social». C’est en ces termes que le tribunal des imprimés, présidé par le magistrat Labib Zouein, a énoncé lundi son jugement dans l’affaire qui a opposé notre collaboratrice Scarlett Haddad à Robert Hatem, alias Cobra. En qualifiant le crime de diffusion de fausses rumeurs et de propos mensongers, le tribunal a été ainsi au-delà de la qualification retenue par le juge d’instruction Joyce Tabet qui avait évoqué uniquement la diffamation. Tout en considérant que le dommage infligé à la plaignante ne peut être évalué matériellement, le tribunal a quand même condamné Hatem à verser la somme de cent millions de livres à Scarlett Haddad et dix millions de livres à l’État à charge d’un jour de prison pour chaque dix milles livres non payées. Considérant que les écrits se rapportant à la plaignante sont totalement mensongers, le tribunal a rejeté la demande des avocats de Haddad, Joëlle Seif, Assaad Najm et Melhem Khalaf d’entendre l’ancien ministre et député Élie Hobeika en guise de témoin au sujet de ses rapports présumés avec la journaliste. D’autant que l’accusé Hatem ne s’est pas présenté devant le tribunal qui a d’ailleurs émis son jugement à l’unanimité de ses membres.
«Il ne s’agit pas seulement de diffamation, mais de fausses rumeurs et de propos mensongers qui méritent les peines les plus lourdes car, dans une société conservatrice comme celle du Liban, ils portent atteinte à la dignité, l’honneur et l’intégrité d’une journaliste connue et respectée dans son milieu professionnel et social». C’est en ces termes que le tribunal...