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Actualités - REPORTAGES

Camps palestiniens - L'aide des pays donateurs ne suit pas l'expansion démographique Unrwa : besoins pressants mais moyens limités

À la suite du mouvement de grève organisé par les comités populaires palestiniens au camp de Nahr el-Bared, l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a répondu à une série de questions de l’Orient-Le Jour, relatives à son budget, ainsi qu’à la situation sociale et aux conditions de vie des réfugiés. Pourquoi le budget alloué au camp de Nahr el-Bared a-t-il été réduit ? Cette réduction est-elle en rapport avec la diminution de l’aide des pays donateurs ? La contribution de ces derniers est-elle suffisante ? L’Unrwa n’accorde pas de fonds à un camp en particulier. L’argent alloué aux programmes et à leur application concerne autant l’intérieur que l’extérieur des camps. L’Unrwa dépend des pays donateurs, et l’aide de ces derniers a toujours été constante malgré la réduction de l’aide apportée par la Communauté internationale, notamment aux autres organisations de l’Onu. L’Unrwa doit gérer une importante expansion démographique avec la même somme d’argent : l’aide des pays donateurs n’a pas augmenté en fonction. L’Unrwa dépense actuellement moins d’argent pour chaque réfugié qu’elle ne le faisait dans les années 70. Où en est la grève dans les camps du Nord, et notamment à Nahr el-Bared et qu’a donné la réunion de lundi dernier avec l’ensemble des représentants palestiniens ? La grève qui a débuté le 29 mars dernier a été temporairement suspendue mardi, selon un communiqué publié par les comités populaires du Liban-Nord. Durant les négociations, la principale revendication des Palestiniens concernait l’abrogation par l’Unrwa du contrat avec l’hôpital islamique de Tripoli. Nous sommes actuellement à la recherche d’un établissement qui offrirait la même qualité au niveau des services et de l’hospitalisation afin d’établir un nouveau contrat. Nous avons bon espoir… Où est passé l’argent de l’Unrwa ? Le budget de l’Unrwa pour l’an 2000 s’élève à 43,5 millions de dollars, même si ce montant n’est pas toujours entièrement assuré. Ce montant concerne les trois programmes, l’éducation, la santé et les services de secours, ainsi que 373 400 réfugiés et 2 400 employés de l’Unrwa. L’éducation bénéficie de 22,9 millions, l’Unrwa gère 74 écoles et 47 153 élèves, 728 autres dans un centre d’entraînement, ainsi que 1 441 employés. La santé, l’hospitalisation et les médicaments reçoivent 9,022 millions. Environ 1 million de patients visitent chaque année 25 centres de premiers soins et 528 employés travaillent dans ce secteur. 5,871 millions sont alloués aux services sociaux et de secours, avec entre autres la distribution de rations aux 40 425 personnes les plus pauvres et la gestion de 10 centres pour les femmes et les jeunes. 94 employés y sont consacrés. Enfin 5,6 millions vont à l’application de ces programmes. Quel futur envisagez-vous pour l’ensemble des réfugiés ? Leur futur dépend des développements politiques dans la région. L’Unrwa continuera à assurer ses services à tous les réfugiés jusqu’à ce qu’un arrangement politique soit mis en œuvre, en accord avec des résolutions opportunes qui émaneront de l’Onu.
À la suite du mouvement de grève organisé par les comités populaires palestiniens au camp de Nahr el-Bared, l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a répondu à une série de questions de l’Orient-Le Jour, relatives à son budget, ainsi qu’à la situation sociale et aux conditions de vie des réfugiés. Pourquoi le budget alloué au camp de Nahr...