Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional - Clinton apporte son soutien aux vues de l'Etat hébreu concernant le retrait Frontières : Israël accepte l'arbitrage de l'Onu

La petite phrase du vice-ministre israélien de la Défense Ephraïm Sneh remettant en question le tracé des frontières entre le Liban et Israël a ajouté un élément nouveau et inattendu au dossier – déjà suffisamment explosif – du retrait israélien de la «zone de sécurité». Réuni hier soir sous la présidence de M. Sélim Hoss, le Conseil des ministres a apporté une fin de non-recevoir à la position définie par M. Sneh qui avait déclaré, rappelle-t-on, qu’il existe «quatre versions possibles» du tracé de la frontière entre les deux pays. Le Conseil des ministres a clairement affirmé en soirée qu’il n’existe qu’une seule frontière internationale avec Israël, soulignant que ce nouveau point litigieux soulevé par l’État hébreu «illustre le fait qu’Israël ne prend pas au sérieux le processus de paix». La position du Liban sur ce plan étant, à l’évidence, prévisible, Israël s’est empressé de souligner hier soir qu’il acceptait l’arbitrage de l’Onu concernant le tracé de la frontière avec le Liban. Un haut responsable israélien a indiqué à ce propos que le Cabinet de M. Ehud Barak avait donné son accord à une proposition de l’Onu d’envoyer une mission au Sud pour aider à déterminer le tracé de la frontière. Un porte-parole de l’Onu a refusé de commenter cette indication. Il n’est pas exclu que ce dossier ait été évoqué lors des entretiens que M. Barak vient d’avoir à Washington avec le président Bill Clinton. Il est, en tout état de cause, certain que cette rencontre a été axée sur les conditions dans lesquelles se fera le retrait israélien, en juillet prochain. Le président Clinton a apporté son soutien au projet israélien de retrait, précisant qu’il agira en conséquence «sur la scène internationale». Cet appui prévisible de Washington aux vues israéliennes concernant le retrait a poussé M. Hoss, hier, à inviter les États-Unis à ne pas «tomber dans le piège israélien».
La petite phrase du vice-ministre israélien de la Défense Ephraïm Sneh remettant en question le tracé des frontières entre le Liban et Israël a ajouté un élément nouveau et inattendu au dossier – déjà suffisamment explosif – du retrait israélien de la «zone de sécurité». Réuni hier soir sous la présidence de M. Sélim Hoss, le Conseil des ministres a apporté une...