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Actualités - CHRONOLOGIE

Nouveautés en musique "L'annonce faite à Marie : un oratorio soufi" de Nidaa Abou Mrad (photos)

« L’annonce faite à Marie : un oratorio soufi » de Nidaa Abou Mrad L’annonce faite à Marie : un oratorio soufi. Nidaa Abou Mrad propose ici une musique originale composée à partir de textes sacrés et de poèmes mystiques de l’islam et du christianisme dans le style maqâmien de la tradition arabe classique, interprétée par des chanteurs et des instrumentistes de musique arabe classique. Ce CD est accompagné d’un livret explicatif (arabe, français et anglais), où Nidaa Abou Mrad souligne que cette œuvre est une évocation musicale du mystère marial à partir de versets du Coran (cantilation traditionnelle sans instruments), de l’Évangile de saint Luc, de l’Apocalypse de saint Jean et du Cantique des Cantiques (que des traditions exégétiques relient à Marie). Ainsi que de textes de poètes et penseurs mystiques musulmans et chrétiens – tels que : Ehprem le Syrien, Hallâj, Maxime le Confesseur, Ibn’Arabi, Eckhart – qui parlent de théophanie, d’union mystique et de fécondation spirituelle de l’âme plongée dans la contemplation. Musique maqâmienne originale, improvisations au violon et direction : Nidaa Abou Mrad Chant : Mohammad Ayache, Sylvie Haddad et Mireille Chaaya. Qanûn : Maria Makhoul Riqq : Ali Wehbé. Mounir Bashir quartet Des poèmes de Omar Khayam mis en musique par feu Mounir Bachir, chantés par Nouna el-Hana. Le CD sorti dernièrement nous révèle un Mounir Bachir éclectique et sensible à l’équilibre dans un ensemble musical réduit : neuf parties enchaînent des pièces diversifiées. Simon Jargy, professeur à l’Université de Genève, place celui-ci au premier rang des grands solistes du oud et le considère comme un des plus grands musiciens du monde arabe. Né dans le nord de l’Irak, Mounir Bachir appartient à une famille de musiciens très doués qui, de père en fils, se sont transmis le noble art du luth. «Dès l’âge de cinq ans, écrit S. Jargy, avec son frère Jamil, luthiste également réputé, il recevait les premiers rudiments du luth de son père qui s’était pénétré, à Bagdad, des plus pures traditions musicales orientales et arabes de l’ancienne capitale des Abbassides. Rompu à toutes les subtilités de la musique arabe et initié aux secrets du oud, Mounir Bachir devenait rapidement un grand artiste et un virtuose incomparable, redonnant à cet instrument la place de choix qu’il occupait à l’époque des Mille et une nuits. Fondateur d’école, il créait à Bagdad, dans l’après-guerre, un conservatoire de musique pour former les jeunes talents au jeu du oud. Il fut ensuite nommé professeur à l’Académie des beaux-arts où il remplacera son maître Mohieddine Haidar. Il sera aussi chef du programme musical de la radiodiffusion irakienne. Cherchant à élargir ses horizons, Mounir Bachir se rendait à Budapest où il se spécialisait dans l’étude des traditions musicales populaires. Il obtint en 1965 le grade de docteur et fut chargé de conférences à l’Académie des sciences de Budapest, section des arts populaires. Il donna en même temps , en Hongrie, une série de récitals de oud, sous le patronage du célèbre compositeur Zoltan Kodaly, qui fut un de ses admirateurs et l’encouragea à faire connaître ainsi dans toute son authenticité la musique arabe. Par la suite, il se produisit dans différents pays du Proche-Orient et d’Asie». Sa tournée en Europe l’amena tout d’abord à Genève. Mounir Bachir avait une technique exceptionnelle, notamment une justesse d’intonation qu’il mettait au service d’un art consommé des effets mélodramatiques, du quasi-silence au fortissimo. « Omar Bachir and friends » Omar Bachir, fils et unique disciple de Mounir Bachir, lui rend un hommage émouvant dans ce CD intitulé Flamenco nights. Ce jeune luthiste perpétue ainsi toute une tradition familiale, puisque son oncle Jamil (disparu il y a plusieurs années) faisait courir les mélomanes de tout l’Irak avec ses improvisations étourdissantes. Mais Omar, né dans une double culture, orientale par son père et occidentale par sa mère, pousse plus loin le métissage : une guitare flamenco accompagne le oud oriental. Voilà six titres qui naviguent entre la musique traditionnelle de l’Irak et la musique andalouse des gitans. « Le tapis magique de Toufic el-Bacha » Toufic el-Bacha, compositeur, chef d’orchestre, président du syndicat des artistes, offre dans ce CD une authentique musique des Mille et une nuits. Douze titres, dont huit placés sous le thème de «Fantaisie orientale» : danse arabe, prélude bédouin, danse des huries, danse burlesque de Jéha… Toufic el-Bacha est, en effet, un inconditionnel de la musique orientalo-locale, dont le caractère fondamental demeure libanais mais dont l’écriture est d’inspiration orientale, à la fois arabe et persane. Mais ses compositions pour orchestre sont servies par la technique occidentale acquise à travers ses recherches et son ouverture sur la musique mondiale. Musique composée par Toufic el-Bacha jouée par l’Orchestre symphonique de Beyrouth sous la direction de Toufic el-Bacha. Solos violon de Abboud Abdel Aal. « Garo Hayrabedian : live concert in Beirut » Un CD édité à titre posthume pour un virtuose arménien du violon . Comme l’indique le titre, cet enregistrement a été fait au cours d’un concert live à Beyrouth. Un pot-pourri de musiques populaires arménienne, roumaine et hongroise. Hayrabedian (1942-1997) a commencé ses études de violon à l’âge de six ans , d’abord à la Tchaikovsky School of Music de Yerevan puis au Conservatoire national Gomidas de cette même ville. Il a été invité de nombreuses fois à jouer avec l’Orchestre de chambre de Yerevan bien avant d’avoir obtenu son diplôme (1968). En 1971, il a rejoint l’Orchestre national de Moldavie. En 1975, il a été nommé violoniste de l’Orchestre sympho-jazz Radio-TV d’Arménie. Il a effectué de nombreuses tournées à travers les continents.
« L’annonce faite à Marie : un oratorio soufi » de Nidaa Abou Mrad L’annonce faite à Marie : un oratorio soufi. Nidaa Abou Mrad propose ici une musique originale composée à partir de textes sacrés et de poèmes mystiques de l’islam et du christianisme dans le style maqâmien de la tradition arabe classique, interprétée par des chanteurs et des instrumentistes de musique...