Liban-Chine Pékin veut participer à la reconstruction

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Zouheir Hamdane et l’ambassadeur de Chine à Beyrouth Liu Zhentang ont examiné hier au palais Bustros les relations bilatérales et les opportunités d’investissements pour les entreprises chinoises au Liban ainsi que la question de Taïwan. M. Liu a indiqué dans une déclaration à la presse au terme de l’entretien qu’il s’attendait à «un développement important (des relations sino-libanaises) après l’instauration de la paix au Proche-Orient et le retrait d’Israël du Liban-Sud». «Nous prévoyons aussi que le Liban entrera dans une nouvelle phase de développement de grande ampleur», a-t-il estimé, exprimant le souhait de la Chine de prendre part au processus de reconstruction du pays. «Nous avons l’intention d’encourager un certain nombre d’entreprises chinoises à visiter le Liban et à y investir», a-t-il dit. Au sujet de l’évolution des relations sino-taïwanaises, qui ont connu un rebondissement samedi dernier avec l’élection à la présidence de la République de Taïwan d’un partisan de l’indépendance à l’égard de la Chine, Chen Shui-Bian, l’ambassadeur a rappelé la position de Pékin qui considère l’île comme une province rebelle, partie intégrante du territoire chinois, destinée à être inéluctablement réunifiée avec la «mère patrie». À ce propos, M. Liu a remercié le Liban pour «son appui permanent à l’unité et à la souveraineté de la Chine».