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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Célébration - Aujourd'hui, Journée mondiale de la poésie La lyre en fête au Madina(photo)

Lors de sa 30e session tenue à Paris en octobre-novembre 1999, la conférence générale de l’Unesco a décidé de proclamer le 21 mars Journée mondiale de la poésie. À cette occasion , le chapitre «Kitab fi Jarida» de l’Unesco-Beyrouth organise, en collaboration avec le ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur, la Fondation Nadia Tuéni et le Théâtre al-Madina, une soirée dédiée à la poésie, aux poètes et à la lyre. Au programme : récitation de poésies de tout genre par des poètes et des acteurs ; expositions de recueils et d’œuvres artistiques d’inspiration lyrique. De 18h à minuit. «Nous voulons que cet événement soit une fête de la poésie. Il ne s’agit ni d’un festival ni d’une soirée de déclamations. L’invitation est ouverte à tous les poètes et amoureux de la lyre sans distinction», a annoncé hier Nidal Achkar, directrice du Théâtre al-Madina, au cours d’une conférence de presse. Chaouki Abdel Amir, poète irakien et président du comité de l’Unesco en charge de cette journée, a analysé la situation de la poésie en cette fin de siècle et fait ressortir les considérations suivantes : «Il existe dans le monde contemporain des besoins insatisfaits en matière esthétique. La poésie peut y subvenir dans la mesure où son rôle social de communication est reconnu et où elle demeure le moyen d’éveil et d’expression de la prise de conscience. On assiste, depuis vingt ans, à un véritable mouvement en faveur de la poésie avec la multiplication des activités poétiques dans les différents États membres (de l’Unesco) et un accroissement du nombre des poètes. Il s’agit d’un besoin de société qui pousse les jeunes en particulier à revenir aux sources et constitue un moyen pour eux de se confronter à eux-mêmes alors que le monde extérieur les attire irrésistiblement hors d’eux-mêmes . De plus, le poète, en tant que personne, a un rôle nouveau car les soirées poétiques avec lecture de poèmes par les poètes eux-mêmes sont de plus en plus appréciées du public». Et M. Abdel Amir de poursuivre : «Ce mouvement de société dans la reconnaissance des valeurs ancestrales est aussi un retour vers la tradition orale et l’acceptation de la parole en tant qu’élément sociabilisant et structurant de la personne . Il existe encore une tendance dans les médias et le grand public en général à refuser de prendre au sérieux le poète. Il est utile d’agir pour s’en libérer afin que cette image soit révolue et que la poésie puisse avoir droit de cité dans la société». Le programme de cette soirée se présente comme suit : Ouverture à 18h. Lecture de poésie classique contemporaine. Saïd Akl, Omar Abou Riché, Élias Abou Chabaké, Élia Abou Madi, Gibran, Badaoui el-Jabal, el-Akhtal Assaghir, Youssef Ghoussoub, al-Chaer el-Karawi, Salah Labaki, Khalil Moutran, Faouzi Maalouf, Chafik Maalouf et Amin Nakhlé. Poésie moderne : Ounsi el-Hajj, Chaouki Abou Chakra, Adonis, Youssef el-Khal, Mahmoud Darwiche, Badr Chaker el-Sayyab, Nizar Kabbani et Mohammed el-Maghout. Poésie de langue parlée : Élia Abou Chédid, Assaad Jawan, Joseph Harb, Talal Haydar, Assi Rahbani, Mansour Rahbani, Michel Trad, Maurice Awad, Issam Abdallah et Abdallah Ghanem. Poésie francophone : Nadia Tuéni, Georges Schéhadé, Fouad Gabriel Naffaa. Les poètes de la jeune génération réciteront, chacun pour trois minutes, leurs poèmes. Il s’agit notamment et en principe (voir cadre) de : Fadi Abou Khalil, Antoine Abi Rached, Chbib el-Amine, Chaouki Bzei’, Youssef Bazzi, Abbas Beydoun, Inaya Jaber, Yehya Jaber, Jad el-Hajj, Nada el-Hajj, Bassam Hajjar, Joumana Salloum Haddad, Khalil Hnoun, Bilal Khbeiz, Charbel Dagher, Antoine Doueihy, Sabah Zouein, Hassan el-Zein, Wadih Saadé, Désiré Sakkal, Maha Sultan, Paul Chaoul, Mohammed Ali Chamseddine, Charles Chehouan, Samir el-Sayegh, Rachid el-Dayf, Fadi Toufaili, Hamzé Abboud, Mohammed Abdallah, Hassan Abdallah, Fadi Abdallah, Akl Awit, Joseph Issawi, Riad Fakhoury, Jawdat Fakhreddine, Mohammed Farhat, Ahmed Farhat, Élias Lahoud, Issa Makhlouf, Ali Matar, Hussein Nasrallah, Houda Naamani, Sami Nayyal, Abdo Wazen, Zahi Wehbé, Faouzi Yammine. Les poèmes des poètes décédés seront récités par les acteurs ou actrices suivant(e) : Randa Asmar, Carmen Lebbos, Nidal Achkar, Nada Abou Farhat, Jahida Wehbé, Maha Moussa, Khaled Abdallah, Abdel Karim el-Chaar et Jihad el-Andari. En parallèle, une exposition d’œuvres artistiques est prévue, en collaboration avec la galerie Maraya. Les artistes participants sont : Yvette Achkar, Rim el-Joundi, Fatima el-Hajj, Maroun Hakim, Mohammed Rawwas, Aref Rayyes, Soleyma Zod, Fayçal Sultan, Salwa Rawda Choucair, Mohammed Chamseddine, Samir Sayegh, Salah Saouli, Nadia Saïkali, Éthel Adnan, Hussein Madi, Samar Mogharbel, Sami Makarem, Fouad Naïm, Paul Wakim… Une exposition de recueils de poésies se tient également dans les locaux du al-Madina. Les maisons d’édition participantes sont : Dar el-Jadid, Dar an-Nahar, Dar al-Farabi, al-Adaab, Bissan, al-Mouassasa al-Arabiya lil Dirassat wal Nachr et Dar al-Aouda. Nidal Achkar a souligné en conclusion que : «La Fondation Nadia Tuéni octroie un prix annuel à un recueil de poésies d’un auteur libanais. Ce recueil sera publié à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie en deux versions : la première sous format de poche et la seconde sous forme artistique illustrée par des œuvres d’un artiste libanais».
Lors de sa 30e session tenue à Paris en octobre-novembre 1999, la conférence générale de l’Unesco a décidé de proclamer le 21 mars Journée mondiale de la poésie. À cette occasion , le chapitre «Kitab fi Jarida» de l’Unesco-Beyrouth organise, en collaboration avec le ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur, la Fondation Nadia Tuéni et le Théâtre...