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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le Hezbollah retire sa proposition d'amnistie en faveur de l'ALS

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, M. Ibrahim Amine el-Sayyed, a déclaré hier que «la Résistance retirait sa proposition d’amnistier les miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS), et qu’elle n’était plus concernée par cette proposition». «Les combattants de l’ALS ont laissé passer la chance qui leur avait été donnée de se repentir», a-t-il dit, ajoutant que cette déclaration était une «prise de position nette et officielle». «Le Hezbollah a poussé Israël à prendre la décision d’opérer un retrait du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest et cela suite aux exploits de la Résistance islamique contre les agents de l’ennemi israélien», a poursuivi M. Sayyed. «Ces événements annulent toutes les offres faites aux agents du général Lahd de s’amender», a-t-il ajouté. M. Sayyed a par ailleurs demandé à l’État de «traiter les miliciens de l’ALS comme des criminels et des traîtres, en mettant de côté toute considération humaine, puisqu’ils n’ont pas su saisir la chance qui leur a été donnée par la majorité des courants politiques libanais de s’en sortir». Aoun craint une guerre d’élimination entre l’ALS et le Hezbollah De son côté, le général Michel Aoun a réagi hier à la décision d’Israël de ne pas accueillir sur son sol les membres de l’ALS. Le général Aoun a estimé que cette décision, ainsi que le refus des autorités libanaises d’amnistier les membres de l’ALS, «ne laissaient d’autres choix que le combat» à ceux-ci. «Si les combattants du Hezbollah ont la rage de vaincre et sont animés par une doctrine puissante, la volonté de survivre de l’ALS restera tout de même la plus forte dans le cadre d’un affrontement», a-t-il estimé. «Cette guerre dégénérera aussitôt en un conflit entre deux forces similaires dans leur structure et leur action et provoquera la destruction du Liban-Sud ainsi que des déplacements de population», a poursuivi l’ancien Premier ministre en exil à Paris. «D’ailleurs, selon le point de vue international, il n’y a pas plus de lien entre Israël et l’ALS qu’entre la Syrie, l’Iran et le Hezbollah», a-t-il ajouté. Le général Aoun a par ailleurs déploré l’attitude des dirigeants libanais, «arrivés au pouvoir parce qu’ils ont fait acte d’allégeance à l’égard de la Syrie et qui considèrent que tout ce qui provient d’un responsable syrien, les caporals des services de renseignements comme les ministres, est contraignant». «Mais si le gouvernement est un produit syrien et accepte l’inacceptable, le peuple, lui, reste rebelle et refuse la soumission aveugle. Il demande aujourd’hui à M. Chareh de préciser où est le piège israélien et comment le déjouer», a-t-il souligné. «Seul le peuple, par une prise de conscience, peut faire échec aux complots», a estimé le général Aoun. S’adressant à M. Chareh, l’ancien Premier ministre a ajouté : «Affirmer qu’un crime va se produire sans rien tenter pour y faire obstruction est considéré aux yeux de la loi comme un délit de complicité».
Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, M. Ibrahim Amine el-Sayyed, a déclaré hier que «la Résistance retirait sa proposition d’amnistier les miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS), et qu’elle n’était plus concernée par cette proposition». «Les combattants de l’ALS ont laissé passer la chance qui leur avait été donnée de se repentir», a-t-il dit, ajoutant...