Signature d'un accord de coopération sportive entre Beyrouth et Paris

Le chef de Cabinet du ministre français de la Jeunesse et des Sports, Mme Marie-Georges Buffet, M. Gilles Smadja, est catégorique. «Bien avant les événements de Bir Zeit, Mme Buffet s’était excusée auprès de son collègue libanais de ne pouvoir participer à la IVe Confejes : elle présente et défend en ce moment sa nouvelle loi au Parlement français», a-t-il assuré. Répondant à nos questions au sujet de la réunion ministérielle, le chef de la délégation française a souligné «l’évolution sensible de la francophonie», dans le sens où elle se rapproche, maintenant, des problèmes concrets auxquels sont confrontés les pays du Sud. «L’inégalité dans la possibilité pour les pays du Sud d’accéder à des résultats louables dans les compétitions internationales est énorme», a-t-il déploré, soulignant à ce sujet l’utilité de la Confejes «au niveau des décisions et des actions entreprises». Il a ensuite évoqué les deux propositions que la France allait soumettre à la réunion ministérielle. Celles-ci concernent le problème des jeunes sportifs, souvent mineurs, et notamment les footballeurs, qui circulent d’Afrique en Europe sans aucune garantie, et l’inégalité totale dont souffrent les pays du Sud, et notamment l’Afrique, dans la lutte contre le dopage. Par ailleurs, M. Smadja a annoncé la signature d’un protocole de coopération, sur les plans de la Jeunesse et des Sports, entre la France et le Liban qui se traduira d’abord par un échange de cadres sportifs, et l’accueil dans des structures françaises de jeunes sportifs libanais.