OCI - Berry a ouvert les travaux de l'Union des Parlements Khatami : la cause libanaise est celle de tous les iraniens

Le président iranien, M. Mohammed Khatami, puis son prédécesseur, l’ayatollah Hachémi-Rafsandjani, ont reçu hier à Téhéran le chef du Parlement libanais, M. Nabih Berry. Le président Khatami a estimé que la cause libanaise était celle du «gouvernement et de tout le peuple iraniens ainsi que celle de tout musulman», assurant M. Berry du soutien total de son pays au Liban et aux Libanais. L’ancien président, quant à lui, a rendu hommage à «la coordination syro-israélienne». M. Berry a ensuite pris part aux travaux du sommet extraordinaire de l’Union des Parlements islamiques qu’il préside, après avoir inauguré avant-hier soir sa session d’ouverture. «Tant que se poursuivra l’occupation israélienne des territoires palestiniens, du Golan syrien et du Liban-Sud, il n’y aura ni paix ni stabilité dans la région», a affirmé le président du Majlis iranien, cheikh Ali Akbar Nategh Nouri, à qui M. Berry avait donné la parole. «Israël, malgré ses nombreuses allégations, a sauvagement violé les conventions internationales à travers ses agressions barbares au Liban, et ce malgré les appels réitérés de la communauté internationale», a-t-il ajouté, précisant que les armes de destruction massive que possède l’État hébreu et son refus de ratifier les conventions internationales «n’arrangeaient en rien la situation». M. Berry et son homologue iranien avaient tous deux insisté sur l’importance de l’Union des Parlements islamiques, dont la première séance avait eu lieu à Téhéran, en juin dernier. «Cette session extraordinaire devrait permettre au Parlement islamique et aux principes qu’il défend de se retrouver à l’avant-scène, surtout que nous traversons une période cruciale où la mise en commun de tous nos intérêts, notre coopération et notre coordination deviennent indispensables», a estimé M. Berry. L’ayatollah Nategh Nouri, pour sa part, a souligné que le monde islamique avait franchi «un pas décisif dans la réalisation des nombreuses aspirations du peuple». Évoquant les dernières élections législatives iraniennes, il a parlé du taux de participation (70 %), affirmant que ce taux prouvait bien «la présence du pluralisme et de la démocratie en Iran».