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Actualités - CHRONOLOGIE

Polémique Hobeika répond à Cobra

L’ancien ministre des Ressources hydrauliques et électriques Élie Hobeika est apparu hier sur le petit écran pour répondre aux nombreuses accusations portées contre lui par un de ses anciens gardes du corps, Robert Hatem, alias «Cobra», dans un livre à scandale, D’Israël à Damas. Les explications fournies, dans le cadre d’un talk show télévisé sur la Future TV, étaient dans le même temps une sorte de plaidoyer pro domo, qui a permis à Hobeika de donner, pour la première fois, des détails sur certains épisodes noirs de la guerre libanaise. Pour la première fois en effet, l’ancien ministre a évoqué les massacres de Sabra et Chatila, accusant sans ambages les Israéliens de les avoir perpétrés et d’en avoir fait assumer la responsabilité aux Forces libanaises qu’il commandait. Pour conforter ces propos, il a donné lecture d’extraits du témoignage des journalistes occidentaux qui avaient couvert le massacre des Palestiniens et qui avaient parlé de la présence des hommes de Saad Haddad, ancien commandant de l’Armée du Liban libre dans les camps. Concernant l’assassinat du président Béchir Gemayel, il a blanchi pour la première fois aussi le Parti syrien national-social auquel appartenait Chartouni, en indiquant que ce dernier avait obéi aux ordres d’un cadre du parti Nabil el-Alam qui était à son tour à la solde du leader palestinien Salah Khalaf, alias Abou Ayad. Hobeika a révélé aussi qu’un autre groupe formé de Nazih Cheya, Rizkallah Moussa et Joseph Nazarian avaient également tenté d’attenter à la vie de Béchir Gemayel, en plaçant une voiture piégée à la place Sassine. Celle-ci avait explosé. Il a rejeté les accusations relatives à l’assassinat de quatre diplomates iraniens, soulignant que ces derniers avaient été refoulés au niveau du barrage de Barbara alors qu’ils tentaient de se rendre de Tripoli à Beyrouth et qu’ils avaient été priés de rebrousser chemin. Personne ne les avait plus revus. Hobeika a rejeté chacune des accusations portées contre lui par Robert Hatem alias Cobra, soulignant que ce dernier l’avait même fait chanter en lui réclamant un million de dollars pour ne pas écrire son livre. Il a insisté sur le fait que le livre n’était qu’un tissu de mensonges et a accusé implicitement le courant Geagea de l’avoir fabriqué pour le détruire politiquement et socialement.
L’ancien ministre des Ressources hydrauliques et électriques Élie Hobeika est apparu hier sur le petit écran pour répondre aux nombreuses accusations portées contre lui par un de ses anciens gardes du corps, Robert Hatem, alias «Cobra», dans un livre à scandale, D’Israël à Damas. Les explications fournies, dans le cadre d’un talk show télévisé sur la Future TV,...