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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Communautés Affaire Sadr : Amal revient à la charge

Le mouvement Amal a appelé hier le chef de l’État, le Premier ministre et la justice à œuvrer sans plus tarder à élucider les circonstances de la disparition, en septembre 1978, en Libye, de l’imam Moussa Sadr, fondateur de la formation, et à «garantir son retour, vivant». Le comité exécutif d’Amal, qui s’est réuni d’urgence hier à la suite des «révélations» du représentant à Paris de la Ligue libyenne des droits de l’homme, Walid Abd Ahmad, a réclamé que ces «faits» soient mis à profit dans l’instruction de l’affaire. Amal a encore une fois accusé le régime libyen d’avoir enlevé l’imam (et son compagnon). Ce que nie Tripoli qui, en dépit du démenti des autorités italiennes, soutient que l’imam avait quitté son territoire pour Rome. Or, Abd Ahmad a confirmé lundi dans une déclaration au Nahar que l’imam et son compagnon n’avaient pas quitté la Libye ; que les deux hommes ont été détenus pendant deux ans dans un camp de la Garde républicaine ; que l’enlèvement a été perpétré par les colonels Khalifé Hneiche, de la Garde républicaine, et Abdallah Sanoussi, beau-frère de Moammar Khadafi, et que l’affaire est du ressort exclusif du bureau de Khadafi. Depuis sa disparition, Rabab Sadr, sa sœur, et le mouvement Amal réclament, en vain jusqu’à ce jour, que vérité soit faite.
Le mouvement Amal a appelé hier le chef de l’État, le Premier ministre et la justice à œuvrer sans plus tarder à élucider les circonstances de la disparition, en septembre 1978, en Libye, de l’imam Moussa Sadr, fondateur de la formation, et à «garantir son retour, vivant». Le comité exécutif d’Amal, qui s’est réuni d’urgence hier à la suite des «révélations»...